AG du Renouveau : baptême dans l’Esprit et unité

Comment partager à toute l’Église le Baptême dans l’Esprit ?

Intervention de Dominique Caudal lors de l’AG du Renouveau à Montmartre les 19 et 20 novembre 2022. Docteur en théologie, elle est protestante réformée, mariée à un catholique, a écrit un livre (voir en fin d’article) ” Pour que tous soient un”. 

(NDLR : Texte écrit et classifié à partir des notes de son enseignement. Nous avons gardé le style oral.)

« Toute l’Église » : Pour la question posée, j’ai pris comme définition de l’Église, le CORPS du Christ, ou l’unique ÉPOUSE du Christ, catholique, évangélique, orthodoxe, protestante. C’est pourquoi j’ose dire : Jésus est mort pour son Épouse, il aime l’Église. Toute l’Église, Corps du Christ, Épouse du Christ…

La crise qui secoue l’Église catholique, cette immense souffrance, est aussi un défi pour chacun des croyants non catholiques, et pour l’unité du Corps du Christ.

« Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui ». 1 Co 12, 24-26

Nous allons être souffrants avec nos frères. Je fais partie du Corps, je souffre avec vous. Pendant le Covid, l’église évangélique de Mulhouse a été accusée grandement. Deux frères de “Première Partie” ont prié pour eux, et en priant, ils ont reçu de faire un livre, pour que les cathos apprennent ce que sont les évangéliques.

Avec Gérard, mon mari, nous prions tous les dimanches soir avec des amis de l’Emmanuel, et avec des frères et sœurs russes de Moscou… Nous prions pour la Russie. Un membre souffre, tout le corps souffre !

Il y a un lien pour moi très, très fort entre le grand courant de grâce qui renouvelle toutes nos Églises et les établit dans l’unité par l’Esprit-Saint, et ce grand dévoilement de nos épaves, de nos péchés pour une purification incontournable. La souffrance est là, profonde, le travail est devant nous, mais en même temps, si le Seigneur veut enflammer son Église, il doit la nettoyer, la purifier. Cette préparation du Royaume doit être notre « vue » : son Épouse sera belle.

J’entre dans ce sujet en me réjouissant, il y a une forte exultation en moi : « Heureux vos yeux de ce qu’ils voient et vos oreilles de ce qu’elles entendent » : l’exaucement de tant de prières est en cours. L’articulation de ces 2 mouvements de l’Esprit-Saint, le mouvement pentecostal et le mouvement œcuménique (cf MT 13,16),  est reconnu par des théologiens même d’Églises institutionnelles, comme Martin Junge luthérien, Henri Lederle, presbytérien américain, Étienne Vétô. Cette “pentecostalité” de l’Église est en train d’être redécouverte et reçue. Le baptême dans l’Esprit-Saint en est l’expérience fondamentale.

Le pape François nous demande de partager à toute l’Église, le Baptême dans l’Esprit-Saint. Toute l’Église ? Ici, dans ce cas, il ne parle pas des non-croyants…

A) Ensemble, à toute l’Église ?

Commençons déjà à parler du baptême dans le Saint-Esprit avec tous nos frères charismatiques et pentecôtistes, faisant cette même expérience de Pentecôte, tout en appartenant à différentes Églises :

A.1) Comment parler ensemble du baptême dans l’Esprit ?

Il nous faut nous mettre d’abord à l’écoute du langage de l’autre : baptême dans l’Esprit-Saint ? Effusion du Saint-Esprit ? Je résume en quelques points ; de plus en plus, avec les années, on sent une convergence. 

A.1.1) Chez nos frères pentecôtistes, qui nous devancent sur ce chemin : Ac 2, expérience de Pentecôte, puis discours de Pierre pour l’expliquer. 3000 personnes en ont le cœur vivement touché et demandent que faire :

  • « Repentez-vous et Soyez baptisés » : Baptême de conversion : dimension personnelle intérieure, repentance puis sanctification : dons, fruits de l’Esprit-Saint.

  • « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit, et vous serez mes témoins » : Jésus est celui qui nous baptise dans le Saint-Esprit : dimension extérieure, pour la mission, charismes, comme outils et équipement, combat spirituel.

A.1.2) Chez les frères catholiques :

Pendant longtemps on a cherché à voir le lien entre baptême dans l’Esprit et baptême sacramentel, en parlant surtout d’effusion du Saint-Esprit.

Le P. Cantalamessa, dans son livre « La sobre ivresse de l’Esprit » parle de la double conversion :

  • La première : sur le plan personnel, je donne ma vie à Jésus, je me décide pour Jésus, chemin de sanctification personnel,

  • La seconde : mort du vieil homme, je donne les rênes de ma vie à Jésus, et je rentre dans sa volonté pour qu’il conduise ma vie.

Patti Mansfield en 2017 à Rome parlait de 3 dimensions :

  • Libération de la grâce reçue au baptême d’enfant et à la confirmation, avec le fruit de l’Esprit, (Ga 5,22) et les dons (Isaïe 11,2) : dimension intérieure.

  • Dimension extérieure : nouvelle effusion pour une nouvelle mission, cf. Marie, déjà baignée dans l’Esprit-Saint à l’Annonciation, mais à la Croix, elle reçoit une nouvelle mission pour l’Église, elle a besoin d’être encore baptisée, à la Pentecôte.

  • Kairós, temps d’aujourd’hui, une grâce œcuménique et eschatologique, préparation du Royaume de Jésus qui vient.

Il y a eu un colloque international et interconfessionnel sur le Baptême dans le Saint-Esprit en 2013 en Suisse, organisé par le Chemin Neuf. On rentre de plus en plus dans la grâce inouïe de ce courant dans lequel le Seigneur nous demande d’entrer de plus en plus : c’est à la fois une « grâce johannique », la grâce du cœur à cœur, et une grâce « paulinienne », de la mission, pour nos frères et sœurs qui ne connaissent pas encore Jésus. « Que vont devenir les pécheurs », disait saint Dominique ?

A.2) Comment vivre et partager le baptême dans le Saint-Esprit entre frères et sœurs de l’unique courant de grâce ?

A.2.1) Il y a eu des freins pendant longtemps. Quels sont ces freins qui nous empêchent encore de partager le Baptême dans l’Esprit-Saint dans l’unité ?

Nous avons reçu l’image de ce bateau, ce matin. Il a été trop vite, il est rentré dans le quai. Ses rames ont été brisées, la proue grandement endommagée, le quai abîmé. Mais, tout cela réparé, il est reparti toutes voiles hissées. Le risque aujourd’hui serait de ralentir beaucoup pour nous occuper de la situation en interne (souffrances, abus). Écoutons le Seigneur pour voir comment il va nous faire sortir de cette épreuve. Il me semble qu’il y a une accélération nécessaire au niveau de l’unité. Prions pour l’unité. Je prie pour l’Église catholique. Priez pour mon Église qui est très fermée à la dimension charismatique… Même si elle a beaucoup de choses à donner.

Parfois, dans nos groupes, on n’est plus très convaincu de l’essentialité du Baptême dans le Saint-Esprit ! On prie, les charismes, est-ce bien nécessaire ? … On est devenu des groupes de piété : demandons un feu nouveau sur nos Groupes de Prière, le Seigneur nous a fait ses dons, la Pentecôte, il veut la déverser de nouveau sur nos groupes et nos paroisses. Donnons à nouveau les rênes de nos groupes et communautés au Seigneur.

Deux excès possibles bloquent également : 

  • Soit l’excès d’affirmation identité confessionnelle et on ne peut s’ouvrir.

  • Soit l’excès de négation de toute différence : on est tous chrétiens, il n’y a pas besoin d’en parler. Si !!!

Un autre frein est dénoncé à Rome en 2017 par Raneiro Cantalamessa : on a donné la priorité à nos communautés et à nos paroisses. On doit l’entendre encore. Notre priorité est-elle de donner du temps à l’unité ? « La maison du Seigneur est en ruine… » (Aggée 1, 4). Souvent on me dit : l’œcuménisme ça prend du temps et ça ralentit la mission. Oui, ça ralentit, mais l’important est d’aller où le Seigneur veut que nous allions.

A.2.2) Mais aujourd’hui, le contexte a changé : un « kairós de Dieu » ? Pourquoi ?

  • Déchristianisation en Occident, en même temps que forte croissance (environ 1/3 des chrétiens) des charismatiques. On a donc une puissance à utiliser avec force, audace et humilité.

  • Ces crises dont on a parlé ce matin, il y en a aussi dans les Églises protestantes et évangéliques. Il me semble que c’est comme un baptême de feu : Mt 3, 11-12. Au début du Renouveau, Jésus nous a baptisés dans l’Esprit-Saint. Aujourd’hui, Jésus ne nous baptiste-t ’il pas dans le feu, un feu de purification, pour ôter les scories et que le blé puisse porter du fruit ?

  • Grâce à toutes ces crises, nous avons peut-être enfin besoin les uns des autres Dans une paroisse vivante où je parlais de l’unité, on me dit : “le problème, c’est que nous n’avons pas besoin de vous…”. Si, nos crises et nos difficultés nous obligent à avoir besoin les uns des autres… C’est bénédiction. « Portez-vous les uns les autres », on se coache les uns les autres, c’est ce que Paul nous dit.

  • Nous entrons dans des échanges de dons : très souvent, ça vient des évangéliques, par exemple la louange, les églises domestiques, la prière de guérison, la délivrance, etc… Étienne Vetö nous exhorte à reconnaître d’où nous viennent les richesses dans le Renouveau institutionnel. Tout ça arrive chez les pentecôtistes évangéliques avec un peu d’excès. En passant chez les cathos, ça prend un peu de douceur… Ça donne une sorte d’équilibre, la « sobre ivresse » de l’Esprit : à la fois, c’est l’ivresse, mais elle est sobre. Samuel Olivier dit « volcan de compassion » en parlant de l’amour du Père, « ouragan de tendresse, tempête d’affection » … et ça c’est l’unité, à la fois, la puissance de nos frères évangéliques et une douceur catholique. Nous avons besoin des deux, pour nos frères qui ne croient pas ou ne sont pas charismatiques. Un témoignage moins conquérant mais sans perdre son sel et sa saveur.

A.2.3) Il me semble qu’en ce qui nous concerne, il nous faut écouter et discerner ce que le Saint-Esprit dit aux Églises, à chacune et aussi ensemble : de plus en plus, être une Église à genoux, être une Église à la croix, dépouillée, c’est ça notre place. Nous rappeler tout ce qui nous a été dit :

  • 1975, prophétie de Ralph Martin à Rome : il y aura un grand dépouillement, mais même si on ne connaît que Jésus seul, nous sommes préparés pour un grand temps d’évangélisation. L’humilité vient de l’humiliation.

  • 1977, Kansas City : immense mouvement de repentance donné par l’Esprit. « Le Corps de mon Fils est brisé ».

  • 2017, Raniero Cantalamessa : « il n’y aura pas d’effusion nouvelle sans un mouvement collectif de repentance de tous les chrétiens ! » Il faut qu’on le prépare dans notre cœur, chacun, c’est un cadeau de Dieu, ça naît de Dieu.

  • 2017 : A Gagnières, Etienne Vanhoutte avait donné cette image d’une immense marée basse, avec des épaves qui n’avaient jamais été dévoilées, dont l’antisémitisme, et notre orgueil spirituel ecclésial. Mais en plus, d’autres épaves émergent : les abus, mais aussi, plus anciennes, le terreau d’amertume et de division que sont les guerres de religions. La repentance est nécessaire par identification dans l’Esprit-Saint. Chacun peut s’interroger humblement devant Dieu : où en suis-je de mon orgueil spirituel ecclésial ? Être prêt à entrer dans ces moments de repentance par l’Esprit-Saint.

A.3) Conclusion du “ENSEMBLE” : « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres, que tous verront que vous êtes mes disciples » Jn 13,35.
Les deux grâces johanniques et pauliniennes sont intimement liées car c’est du cœur de Dieu que jaillit le Courant de grâce pour tous les hommes.
Amour entre charismatiques : si nous nous critiquons et jugeons, c’est un contre témoignage de l’œuvre du Souffle Saint.

B) Partager le baptême dans le Saint-Esprit dans toute l’Église, avec nos frères croyants dits non « charismatiques » : 2/3 des cathos, ½ des évangéliques, environ tous les luthéro-réformés et orthodoxes.

B.1) « Toute l’Église » cela signifie donc à la fois les baptisés, souvent très consacrés et au service de tous, les prêtres, pasteurs, évêques. Mais aussi des «recommençants» qui ont souvent déjà une expérience personnelle de Dieu, c’est-à-dire un chemin ouvert et une soif de Dieu, une attente. Et aussi des personnes à la marge de nos Églises. 

Dire “Nos frères non charismatiques”, l’expression est difficile et peut induire un clivage. Comment s’adresser à tous les baptisés de nos paroisses, en particulier ceux qui sont les plus consacrés ? Comment parler à nos pasteurs, à nos prêtres, à nos diacres, à nos évêques ?

B.1.1) Notre attitude tout d’abord importe :

Notre attitude est celle de l’humilité, Raniero Cantalamessa en fait un tome entier : patience, persévérance, humilité, estime pour des baptisés si consacrés. Et importance de l’accueil fraternel, de l’absence de jugement pour ceux plus à la marge.

B.1.2) C’est la personne qui est première ce n’est pas mon message… Et donc, écoutons leurs réticences, leurs expériences négatives, ce qu’ils disent sur notre élitisme, notre manque de discernement, nos paroles maladroites. Alain Schwartz disait qu’on devrait demander pardon pour notre attitude des débuts du Renouveau : par exemple, si au cours d’une assemblée, 500 personnes sont à terre, en repos dans l’Esprit, est-ce la manifestation qui importe et dont il faut témoigner, ou plutôt de la signification, de la transformation que ça apporte à chaque personne touchée par le Seigneur ? Mary Healy dit : il faut prêcher avec des signes, demandons-les car ils ouvrent les cœurs, mais ne parlons pas que d’eux ; annonçons Jésus Christ, qui guérit et qui libère. C’est Jésus qui baptise. De temps en temps, il faudra se taire, c’est l’écoute feu rouge-feu vert. Ma sœur a prié pendant 15 ans pour son mari : elle écoutait et suivait les motions de l’Esprit-Saint. Un jour, elle a vraiment reçu de parler à son mari d’un week-end de couples : il s’est converti, a été baptisé dans l’Esprit Saint et de chef d’entreprise, il est devenu pasteur.

B.2) Concrètement : comment parler du Baptême dans l’Esprit-Saint ?

Aux plus engagés et consacrés de nos paroisses, on peut commencer par montrer que l’œuvre de renouvellement dans l’Esprit-Saint et l’Unité touche les Églises institutionnelles avec leurs théologiens (ex : Groupe des Dombes) et leurs responsables, à commencer par les 5 derniers papes dont le pape François.

B.2.1) SI on peut, il est important de se tenir au courant et de se former sur ce que l’Esprit-Saint fait en ce moment dans l’Église ; l’Esprit-Saint agit beaucoup, même sur le plan institutionnel. Il travaille auprès de théologiens. Lors de la célébration des 500 ans de la Réforme, en 2016, le pape François était présent, avec le président de la Fédération luthérienne mondiale, Martin Junge ; dès 2015, celui-ci a dit que le défi aujourd’hui au XXI° est de découvrir la vraie nature de l’Église, qui est sa “pentecostalité” ; elle naît à la Pentecôte ! Le plus haut responsable luthérien qui dit ça, c’est une bombe !!! Ce sont des portes qui s’ouvrent…

B.2.2) Au Forum chrétien mondial, autre bombe de l’Esprit Saint : le Conseil Œcuménique des Églises décide de tisser des liens pour un pèlerinage d’unité, avec toutes les Églises (évangéliques en particulier). Le Seigneur travaille. On parle donc de l’Esprit-Saint dans les institutions des Églises. Il nous faut sortir de notre seul horizon charismatique et voir large.

B.2.3) Proposons un topo sur l’œuvre du Saint-Esprit au XXème et XXIème siècles (vue historico-spirituelle).  Cf. mon livre, “Pour que tous soient un”.

La vision de l’unité a beaucoup changé : du Retour dans l’Église de chacun considérée comme l’unique Église, à une vision évangélique de l’unité invisible, l’unité visible n’étant pas pour ici-bas, à la vision de la juxtaposition (tolérance mais indifférence), à l’œcuménisme spirituel (du père Paul Couturier : conversion et prière), à l’œcuménisme du sang, des martyrs, (malheureusement toujours actuel) et enfin à l’œcuménisme de l’Esprit-Saint (dont parlait le père Peter Hocken) en nous mettant ensemble à l’écoute des surprises de l’Esprit-Saint. Par exemple,  les juifs messianiques, la place de Jérusalem …. Entrons ensemble dans le projet du Père (discernement et humilité).

B.2.4) Pour tous les membres de nos paroisses, des plus engagés à ceux qui sont plus en marge :

  • On peut partager l’expérience de paroisses renouvelées dans les Églises protestants ou catholiques : paroisse EPUF (Eglise Protestante Unie de France) à Paris, (cf. livre : Une église centrée sur l’Evangile de Timothy Keller) ; autre exemple au Chemin Neuf (livre Ez 37 chez Salvator ou le livre de Valérie Aubourg, Réveil catholique). Pistes dont on peut s’inspirer à la lecture de ces livres. Les services aux pauvres de la rue permettent aussi de réunir les paroissiens, avec une dimension interconfessionnelle possible : des repas de paroisse, ou des petits groupes paroissiaux (interconfessionnels possibles aussi) permettent d’échanger plus profondément en fonction des attentes.

  • Lorsque le pasteur, le curé et même l’évêque est partie prenante, c’est plus ample (importance de la formation « Des pasteurs selon mon cœurs », par Talenthéo et Alpha).

  • Le Parcours Alpha, est la base des bases. Rappelons-nous que c’est né de Holy Trinity Brampton à Londres, plongé dans Toronto, très décrié au début.

  • Invitons à voir ce qui se vit, et goûter combien le Seigneur est bon : à des sessions, (Chemin Neuf, ou Gagnières par exemple, interconfessionnel et charismatique), dans des groupes de prière ou des concerts de louange interconfessionnels. Inviter, c’est bien, mais y aller avec eux, c’est mieux !

B.2.5) Partage de quelques expériences personnelles pour parler du baptême dans le Saint-Esprit en paroisse :

B.2.5.1) Dans l’EPUF : Surtout annonce « indirecte » :

  • Au sein de l’EPUF, je fais des études bibliques sur Co, Ac, Rm, Ep : on ne peut pas ne pas parler de Baptême de l’Esprit-Saint !

  • Au caté j’ai invité des enfants à écrire une prière sur un papier. Une petite fille a été guérie de son pipi au lit. La maman est venue me parler après.

  • J’ai invité des amies de Fondacio pour animer mon groupe de louange, au catéchisme.

B.2.5.2) Dans notre paroisse catholique : j’ai fait partie d’un groupe de partage interconfessionnel, avec des personnes à la marge de la paroisse pendant le carême, pour préparer Pâques. Des occasions ont été données de témoigner de mon expérience de rencontre personnelle avec Jésus et ma découverte de la personne de l’Esprit-Saint.

Il y a 3 sources vives en nous pour vivre le Baptême dans Esprit-Saint, dans l’unité, selon le Père Raniero Cantalamessa :

la souffrance de la séparation et la déchirure du cœur de Dieu. Ce soir à l’adoration, prions pour demander la déchirure du cœur du Père. Thomas Roberts parlait du Père du Fils prodigue qui l’attendait en pleurant. J’étais enfant, mais j’ai compris l’amour incommensurable du Père… jusqu’à son dernier enfant.

la prière de Jésus dans sa Passion : le don du Saint Esprit, le Paraclet et la prière pour l’unité, Jn 17.

le constat d’un scandale pour les non-croyants… Les chrétiens annoncent le Dieu Un d’amour mais ils se jugent, se méfient, se condamnent, sont si divisés.

Grande est la grâce de rentrer dans le dessein du Père et de préparer le Retour de l’Époux et “réunir toutes choses en Christ” (Ep 1, 10). C’est ça notre défi et notre joie dans l’Esprit-Saint. 

Le Livre de Dominique Caudal : 

Le livre de Timothy Keller

Au Chemin Neuf

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