Témoignage : “Si haut que soit le Seigneur…”

Témoignage : « Si haut que soit le Seigneur… »

Par Marie-Hélène Martin,  du pôle communication de Frat Pentecôte

« Si haut que soit le Seigneur, il voit le plus humble », dit le psaume 137 (138) : et j’ai fait l’expérience qu’il voit de très petites choses de notre existence !

À Chauray (79) le dimanche 20 février 2022, où avait lieu comme tous les ans un après-midi de prière proche du dimanche de la santé, je suis venue avec une petite collection d’intentions de prière, pour untel et untel, comme tout le monde je pense.

Et dans le nombre, il y avait un petit bobo au doigt que je traînais depuis au moins le mois d’octobre ; un épanchement synovial au majeur droit, qui formait une petite cloque, indolore mais fragile, à protéger du moindre choc. Le podologue à qui je l’ai montré m’a parlé de « kyste mucoïde » et conseillé d’en parler au médecin.

Celui-ci m’a renvoyée à une dermato (deux mois d’attente) ; la dermato m’a bombardé quelque chose dessus, sans y croire, tout en me préparant un mot pour le chirurgien orthopédiste. Son « traitement » n’a fait qu’irriter davantage mon bobo ; je devais désormais mettre un pansement pour éviter les chocs et les risques d’infection, et c’était une gêne constante dans les gestes du quotidien.

Bien entendu le chirurgien (vu après deux nouveaux mois d’attente) ne demandait qu’à m’opérer (avec dépassement d’honoraires), et après m’avoir fait passer une radio, a préparé un dossier pour une intervention, fixée au 22 mars. Test PCR, visite d’anesthésie, greffe de peau en perspective… Sauf que plus cette date approchait et plus j’avais le sentiment qu’on prenait un marteau-pilon pour écraser une mouche, et je priais le Seigneur de résoudre le problème sans que j’aie à en passer par tout ce protocole démesuré.

Eh bien, le Seigneur m’a exaucée.

À Chauray, quand le prêtre passait dans les rangs avec le saint Sacrement, j’ai “levé le doigt”, c’est le cas de le dire, devant l’ostensoir pour signaler que je demandais la prière. Sur le coup j’ai ressenti comme une petite piqûre, sans plus. Et le lendemain quand j’ai enlevé mon pansement, on ne voyait presque plus rien sur mon doigt, la boursouflure avait quasiment disparu.

Pourtant, je n’ai pas bondi de joie, car j’étais infiniment perplexe. Je voulais croire à cette guérison, et j’en ai tout de suite parlé à une ou deux personnes, pour l’attester ; mais j’avais peur de me faire du cinéma. Alors je me suis donné une semaine de discernement avant d’annuler les RV, et comme le kyste n’est pas revenu, je les ai annulés avec grand soulagement.

Que dire de plus, sinon : merci Seigneur ! Nous nous imaginons, parce que Dieu est grand, parce qu’il est le Très Haut, qu’il ne peut pas s’intéresser à de petits détails, qu’il ne faut pas le « déranger » pour si peu. Mais pour Lui, il n’y a pas de « petit » ou « gros » bobo, son amour se penche sur notre petitesse et vient au secours de toutes nos faiblesses. Et en guérissant des blessures sans gravité, il nous prouve combien il est attentif à nos moindres besoins, et nous donne confiance pour lui demander d’agir sur des problèmes beaucoup plus graves.

Gloire à Dieu, le meilleur des chirurgiens !

1 Commentaire

  1. Merci pour ce témoignage ; la rencontre à Épinal du samedi 8/10 aurait pu être une occasion pour moi de donner un témoignage public de guérison, en 1976, mais j’ose écrire que Dieu a permis que je vive autre chose ; le moment viendra, oui je le crois.
    Todolael, Alléluia et Gapaféasé (acronyme de Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit) dans tous les siècles ! Amen !
    Salut fraternel,

    Gilles-René (Gilles)

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*