Sauver ce qui était perdu

SAUVER CE QUI ETAIT PERDU de Nelly ASTELLI

 

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Notes de lecture de Françoise Reinberger

Un ouvrage à lire et relire, présenté sous forme d’un entretien, avec de nombreux témoignages.

Il aborde la guérison intérieure, qui est un chemin de conversion, et les jalons essentiels sont le pardon, la guérison de la mémoire et la vie dans l’Esprit.

 

 

LE PARDON, COLONNE VERTEBRALE DE LA GUERISON INTERIEURE

Le plus souvent, à la base d’une blessure, il y a un problème de pardon (par exemple, à la racine d’un cancer, il est souvent question de pardon ou de culpabilité) ; il est important de revenir sur les événements qui ont blessé ; nous mettons masque sur masque et nous jouons des rôles pour répondre à la société dans laquelle nous vivons, et dans la maladie, il y a un cumul de haine et de rancœur.

 

Le pardon ne se situe pas au niveau des sentiments : c’est une décision à prendre, tous les jours ; le pardon est le fruit de la grâce. Si je refuse de pardonner, je lie la personne, je garde un pouvoir sur elle ; aussi est-il fondamental de prier pour demander la grâce du pardon, tous les jours, pendant des années s’il le faut.

 

LE PARDON À SOI MEME

Nous sommes des êtres remplis de culpabilité ; une grâce à demander est de se pardonner à soi-même ; la culpabilité nous détruit, nous sommes pour nous-mêmes les pires juges, nous jugeons plus durement que Dieu lui-même.

 

LE PARDON À DIEU

Quand nous découvrons que Dieu nous aime tels que nous sommes, beaucoup de difficultés tombent ; si je ne me sens pas aimé de Dieu et si je ne m’aime pas, cela constitue une blessure bouchon. C’est souvent parce que nous avons une fausse image de Dieu : demandons Lui pardon et pardonnons Lui.

Nous pouvons nourrir beaucoup de ressentiments à l’égard de Dieu et être révoltés contre Lui.

Ce pardon peut nous permettre de voir notre péché, notre mauvaise façon de voir les choses, et alors nous cessons d’accuser Dieu des mauvaises choses qui nous arrivent – qui sont en fait causées par nos péchés personnels et collectifs.

 

LA GUERISON DE LA MEMOIRE ET DES SOUVENIRS

Le Seigneur guérit en nous ce qui est prêt à l’être ; la prière personnelle et la vie sacramentelle sont indispensables.

La mémoire c’est le magasin des souvenirs – visuel, auditif, olfactif, gustatif, tactile, cénesthésique –

Le souvenir, c’est une photographie d’un événement enregistré dans ma mémoire.

Le souvenir d’une blessure devient un poison qui s’infiltre dans tout l’être et le rend malade.

Prier le Seigneur nous permet de comprendre l’origine de la blessure ; Il guérit notre mémoire et nous fait entrer dans un chemin de pardon ; beaucoup de blessures le sont par la mémoire auditive.

 

LA CONVALESCENCE DE LA MEMOIRE

Une blessure engendre des comportements déviés, vis-à-vis de nous-mêmes, d’autrui et de Dieu ; beaucoup de comportements de jalousie, colère, haine, ressentiment…, proviennent de faits vécus dans l’enfance.

Il n’y a pas effacement dans la mémoire, mais réconciliation avec un événement, par un nouvel enregistrement d’un événement ancien – et ce, à l’âge qui est le nôtre – ; l’événement n’est plus alors source de souffrance mais reprend sa place dans l’ensemble de notre histoire.

Ce n’est pas une démarche psychologique ; le Seigneur nous guérit au moyen de signes, il nous montre l’origine de la blessure : par des charismes – parole de science, rêve prophétique, une question, une plaisanterie…

Cf. Hébreux 4, 12-13 : « la parole de Dieu est vivante et efficace… »

La guérison intérieure intéresse l’Église tout entière ; nous sommes appelés à devenir responsables et à prendre notre place dans la construction du royaume.

 

LES MECANISMES DE DEFENSE     

Ce sont avant tout l’insensibilité, la fuite, la sublimation.

 

LE PASSAGE DU VIEIL HOMME À L’HOMME NOUVEAU

Il s’agit d’abandonner les masques anciens et les carapaces, d’abandonner les attitudes mauvaises et de découvrir notre nature de pécheur, se découvrir incapable de tout bien, se voir néant devant Dieu.

Notre principal péché, c’est de refuser l’amour de Dieu ; quand on se rend compte de l’amour de Dieu, il y a des choses que l’on ne pourra plus faire.

 

 

LA PRIERE DE PAIX, LA PRIERE PONCTUELLE ET LA PRIERE CHRONOLOGIQUE 

La prière de paix c’est demander à Jésus de donner la paix à la personne pour qui nous prions.

La prière ponctuelle est une prière sur certains événements douloureux qui ont marqué une existence.

La prière chronologique reprend tout l’histoire de la personne depuis sa conception jusqu’à l’âge qui est le sien au moment de la prière.

Cf. Siracide (Ecclésiastique) 15, 16-17 : « aux hommes sont proposées la vie et la mort, à chacun sera donné selon son choix ».

 

GUERISON INTERIEURE ET PSYCHOLOGIE

La guérison intérieure c’est la rencontre avec Jésus ; en touchant l’esprit, Jésus touche aussi le corps et l’âme ; Il se sert des charismes ; la maladie physique est le signe d’un mal plus profond qui est d’être coupé de Dieu ; un manque de pardon peut altérer un état physique.

La guérison intérieure est l’harmonisation de tout l’être, corps, âme, esprit.

 

LES PILIERS DE LA GUERISON INTERIEURE

Le chemin de la guérison intérieure se fait dans l’Esprit Saint ;

être soumis à l’Esprit Saint, accepter d’être guidé par Lui, c’est une grâce à demander, Il fait la vérité en nous.

En louant en toute circonstance, heureuse ou malheureuse, nous sentons la main de Dieu sur nous, son amour est présent ; en louant Dieu, nous devenons louange, en harmonie avec Dieu et avec la création tout entière.

L’intercession dans la prière partagée : par la prière d’intercession, la prière du Christ est mise en œuvre ; le problème est que nous n’osons pas croire que Jésus nous exauce quand nous lui demandons une faveur. L’Esprit Saint peut nous demander de prier pour telle personne ou telle situation – pour éviter une catastrophe par exemple.

Les sacrements : ils sont un chemin de guérison, de pardon, de réconciliation.

Les charismes : on ne reçoit pas de charismes parce que l’on est saint ; la sainteté est une initiative de Dieu ; les groupes de prière ont des charismes qui leur sont propres.

 

LES OBSTACLES À LA GUERISON

C’est notre manque de foi, le péché, l’absence de réconciliation, le sentiment de culpabilité, la peur, croire que nous devons payer, la peur d’être crucifié… Il est important de prier pour la racine de la maladie et non les symptômes.

 

 

JESUS EST LA SOURCE DE TOUTE GUERISON

« C’est par ses plaies que nous sommes guéris » (Isaïe 53, 5).

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