WeCooD NATIONAL 2020 : LE BERGER

          LE BERGER,

LE COORDINATEUR 

 

 

 

                                                                                                                                

LES 10 COMMANDEMENTS DU BON COORDINATEUR DIOCESAIN, OU DU BON BERGER D’UN GROUPE DE PRIERE

LES 7 PECHES CAPITAUX DU MAUVAIS COORDINATEUR DIOCESAIN, OU DU MAUVAIS BERGER D’UN GROUPE DE PRIERE

ENSEIGNEMENT (et DIAPORAMA, en fin d’article)

Par François LEBON (Conseil National)

Pour préparer cet enseignement, j’avais commencé par lire les Actes ou les lettres de Saint Paul ! Et pourtant j’ai fini par visiter Moïse à travers le livre de l’Exode et celui des Nombres, le Lévitique et le Deutéronome, et je me suis dit que Moïse aurait été un excellent CooD !

Il recevait des Paroles de Dieu, dans une vision de dimension verticale et il savait diriger et déléguer, dans une vision de dimension horizontale.

Ce constat m’a amené à vous proposer les 10 commandements du bon CooD, certes non gravées sur la pierre, mais néanmoins inspirés, je l’espère, par l’Esprit-Saint ! En corollaire, je vous parlerai des 7 péchés capitaux du mauvais CooD, mais comme il n’y en a pas ici, ce sera beaucoup plus bref.

Commençons par les 10 commandements. Chacun d’entre eux s’appuiera sur la Parole de Dieu et la manière de faire de Moïse, et bien entendu, sur les Actes et les épîtres de Paul, ce modèle de vie charismatique. Et pour chaque commandement, je proposerai, dans une liste qui n’est jamais exhaustive, une activation, c’est-à-dire une invitation soit à se questionner, soit à agir, soit à être pleinement charismatique.

Je précise que cet enseignement que je vous ai destiné, pourrait tout aussi bien être dit par vous, CooD, à quelques nuances près, aux bergers et noyaux d’animation des GP de votre diocèse. Il vous faut alors remplacer « CooD » par berger ou membres du noyau et d’en adapter très légèrement le contenu.

A l’issue de l’enseignement, une feuille reprenant les 10 commandements et les 7 péchés capitaux, vous sera remise et sera la base de nos réflexions partagées.

A vous de jouer ! Fraternellement en Christ. François Lebon. (Région-Nord, Conseil National))

 

LES 10 COMMANDEMENTS DU BON COORDINATEUR DIOCESAIN. Partie 1.

(CooD = coordinateur diocésain / GP = groupe de prière / FP = Fraternité Pentecôte)

1) L’AIDE ET LA BENEDICTION DE DIEU TU INVOQUERAS
Dans le livre de l’Exode, à plusieurs reprises, nous pouvons lire : «Moïse sortit de chez Pharaon et pria le Seigneur ».
Dans le Lévitique se manifeste la réponse de Dieu, plusieurs fois, dans chaque chapitre, il est écrit : «le Seigneur parla à Moïse».
Dans le Deutéronome, Moïse dit : «C’est le nom du Seigneur que j’invoque»

Pourquoi demander l’aide et la bénédiction du Seigneur ?
– d’abord pour nous-mêmes : un bon CooD est une personne qui connaît Dieu dans l’intimité.

Prier c’est entrer dans sa volonté, la volonté de celui qui m’a envoyé.
Prier c’est se rendre disponible à son appel : Exode 3 : « Le Seigneur vit qu’il avait fait un détour pour voir, et Dieu l’appela du milieu du buisson : « Moïse ! Moïse !» Il dit : «Me voici ! »
Prier, c’est faire l’acquisition de l’Esprit-Saint : Gal 5,16 : « Si nous vivons de l’Esprit, marchons par l’Esprit »
Nos résultats dépendent de la qualité de notre vie spirituelle autant, si ce n’est plus, que de l’intensité de notre activité. Pour reprendre la formule célèbre de Saint Augustin « Nous devons travailler comme si tout dépendait de nous mais prier comme si tout dépendait de Dieu. »

– ensuite il nous faut prier pour les personnes qui sont sous notre responsabilité, les bergers et noyaux des GP de notre diocèse, notre équipe. Si nous ne prions pas pour eux, nous nous rendons coupables devant Dieu.

– enfin nous avons le droit de prier pour FP, pour CHARIS, pour l’Église et le monde. 1 Thes 5,12 « Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent. »

ACTIVATION : Quel temps de prière prenons-nous ? Avons-nous la possibilité d’un lieu d’adoration ? Pour qui prions-nous ? Avec qui prions-nous ? Demandons-nous la prière de nos frères pour la mission qui nous incombe ?

 

2) LA COMMUNION FRATERNELLE TU FAVORISERAS
– entre les groupes et les communautés
– avec les autres réalités du diocèse
– avec les autres confessions chrétiennes

Le CooD, c’est un rassembleur, un agent anti-division. Dans un diocèse l’unité des bergers est gage de crédibilité, de victoire et de réussite. Nous savons ce que Satan le diviseur attaque en premier lieu. Il attaque ce que porte en son nom notre instance de Pentecôte : la fraternité.

1 Cor 1,10 «Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment.»

La communion fraternelle, c’est de vivre des choses intenses ensemble, ce n’est pas de devenir seulement des frères et des sœurs, mais de devenir de véritables amis ! Jn 15,15 : «Je ne vous appelle plus serviteurs, mais je vous ai appelés amis.»

Vous avez envie de connaître les plans de Dieu, alors Il les révélera uniquement à ceux qui sont ensemble et prient, persévèrent et travaillent ensemble, qui collaborent, se réjouissent ou pleurent ensemble, qui mangent ensemble, qui s’aident les uns les autres.

La communion fraternelle déclenche la puissance de l’Esprit-Saint !

Elle est un miracle : on s’est rencontré sans se connaître, on a partagé notre foi et voilà qu’on se retrouve «frères et sœurs en Christ », on s’est senti «en famille» comme si on se connaissait depuis des années. On a tous expérimenté cela.

La communion fraternelle est la base essentielle du plan de Dieu pour l’Église et pour le monde. Avant de s’élever de cette terre le Seigneur n’a laissé à ses disciples ni consignes d’organisation, ni théorie de management, ni composantes d’une théologie pastorale. Il leur a dit : «Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples si vous avez de l’amour les uns pour les autres.» (Jean 13, 34-35). Chaque fois que nous lisons l’expression «les uns les autres», citée plus de 100 fois dans la Bible, nous retrouvons un aspect de la communion fraternelle.

L’expérience prouve que la plupart des personnes nouvellement intégrées à un GP ont d’abord été surprises et attirées par le climat affectif et relationnel du groupe. Leur foi n’a été sollicitée qu’en second lieu. D’où la grande importance d’organiser l’accueil des nouveaux au sein des groupes. A Valenciennes, pour chaque anniversaire de la semaine, on chante tous « Joyeux anniversaire », puis, sur le même air « Que Dieu te bénisse ! ». Tout un groupe qui vous bénit, c’est bouleversant pour beaucoup !

ACTIVATION : Posons-nous ces questions : Pourquoi les frères et sœurs sont-ils partis ? Peut-être parce qu’on n’a pas pratiqué la communion fraternelle ! Peut-être parce qu’eux-mêmes ne pratiquaient pas la communion fraternelle ! Peut-être n’attendaient-ils que la communion fraternelle ?

Organisons-nous des journées d’amitié, des repas festifs ? Et puis où en sommes-nous dans la construction de nos CHARIS régionaux ? Enfin, quels sont nos liens avec d’autres confessions chrétiennes ?

 

3) AVEC HUMILITE SERVITEUR DES SERVITEURS TU SERAS

L’envoyé n’est pas le maître, mais l’envoyé à reçu des ordres de missions du maître : Exode : « Le Seigneur dit : j’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple et j’ai entendu ses cris. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer. Maintenant donc, va ! Je t’envoie chez Pharaon : tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël.»
Contrairement aux leaders dans le monde, le CooD sait qu’il n’est qu’un serviteur, celui du Seigneur. Un serviteur au service des autres serviteurs : « Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous ». Marc 9,33.
L’humilité et l’amour sont nos deux bâtons de marche. Tout ce que nous sommes, tout ce que nous faisons et tout ce que nous pouvons, nous l’avons uniquement par grâce. «Notre capacité vient de Dieu. Il nous a aussi rendus capables d’être ministre d’une nouvelle alliance.» 2 Cor 3. Moïse dit aux fils d’Israël : « Voyez : Le Seigneur a appelé par son nom Beçalel. Il l’a rempli de l’Esprit de Dieu : sagesse, intelligence, savoir, en toute sorte d’ouvrages.»
Présentons nos faiblesses, nos limites au Seigneur. Moïse dit à Dieu : «Qui suis-je pour aller trouver Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les fils d’Israël ? ». Dieu lui répondit : « Je suis avec toi. ». Moïse dit encore au Seigneur : « Pardon, mon Seigneur, mais moi, je n’ai jamais été doué pour la parole, ni d’hier ni d’avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur ; j’ai la bouche lourde et la langue pesante, moi ! J’ai même du mal à quitter mes notes !». Le Seigneur lui dit : « Qui donc a donné une bouche à l’homme ? Qui rend muet ou sourd, voyant ou aveugle ? N’est-ce pas moi, le Seigneur ? Et maintenant, va. Je suis avec ta bouche et je te ferai savoir ce que tu devras dire. » Moïse répliqua : «Je t’en prie, mon Seigneur, envoie n’importe quel autre émissaire.»
Quelle humilité ! Qui suis-je devant Dieu ? Qui suis-je par rapport aux autres ? Quels sont les dons que je possède et quelles sont mes limites ? 1 Pierre 5,5 : «Dans vos rapports mutuels, revêtez-vous d’humilité, car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles.»
Personne n’est parfait. Vous serez parfois amené à commettre des erreurs. Lorsque vous prenez de mauvaises décisions, n’ayez aucune honte à les reconnaître.

Un jour le berger d’un groupe de prière demanda à un CooD particulièrement efficace, comment en était-il arrivé à ce stade. «J’ai pris les bonnes décisions.» répondit-il. Un peu sur sa soif, le berger lui demanda de nouveau : «Oui, mais comment parvenir à prendre de bonnes décisions ?». «Par l’expérience», répondit-il de nouveau. Mais le berger n’ étant toujours pas satisfait de la réponse, interrogea de nouveau : «Oui, mais comment acquérir l’expérience ?». «A force de prendre de mauvaises décisions.»

Nous avons tous le droit à l’erreur, mais quand faisons-nous ?. Personne ne vous les reprochera sauf si votre orgueil vous empêche de les reconnaître. Le CooD sait rire de lui-même et de ses propres faiblesses.

Un CooD dirige mais le fait sans dominer : diriger, c’est conduire un groupe de personnes vers un but déterminé. Dominer, c’est imposer une hiérarchie entre soi et les autres.

Il n’existe pas d’esprit supérieur dans le fonctionnement de FP, les hiérarchies sont effacées au profit d’une cohésion qui vise recevoir la puissance du Saint-Esprit et la mission. Tous les dons, toutes les capacités se mettent au service mutuel. Il n’y a pas de «chef» ou de «vedette» dans le service de Dieu. Un seul est le chef, c’est Jésus ! Un seul doit recevoir toutes les éloges et toute la gloire : c’est Jésus.

ACTIVATION : Tous les jours, je dois me poser la question : quel est le travail que Dieu a préparé pour moi , ou qu’il attend de moi ? Un groupe à visiter ? Un berger à appeler ? Un temps de prière plus ciblé ? Un don d’argent à faire ? Un service matériel à rendre ? Un mail à écrire à tous les bergers ? Un avis à solliciter auprès d’un ancien ou d’un membre de l’équipe diocésaine ? Un contact à établir avec le délégué de l’évêque ou avec celui-ci ? Un ouvrage à lire ?

 

4) UNE VISION TU AURAS, UN BUT POURSUIVRAS
Moïse : «Maintenant, si j’ai vraiment trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître ton chemin.»

Comment peut-on mener une mission lorsque l’on ne sait pas quel chemin emprunter ? Nous ne devons jamais nous satisfaire du statu quo mais établir dans la prière et dans la concertation des objectifs avant de déterminer les actions nécessaires pour les atteindre ? Cela évitera bien des frictions ou conflits inutiles.

On sait bien que des groupes de prière, charismatiques au début, meurent parce qu’il y n’y a pas de vision commune en leur sein. Certains veulent en faire un groupe du rosaire, d’autres un groupe d‘étude biblique, d’autres un groupe de partage de vie, d’autres un groupe d’intercession ou d’adoration, etc … S’il n’y a pas de but commun, et c’est vrai dans tout groupe humain, il y aura forcément des tensions, puis des conflits, puis des divisions, enfin ce sera l’implosion ! «Faute de vision, le peuple se relâche …» Prov 29,18.

La vision, c’est clairement ce que Dieu attend de nous, c’est une direction qui permettra à la fois une identité claire, un sens sur ce que nous sommes, groupes de prière charismatique, et une mission claire, sa raison d’exister, d’évangéliser, de permettre au plus grand nombre de renouveler l’Esprit-Saint en eux.

Alors, le CooD voit plus loin que tous les autres : il est la vigie qui crie du haut de son mât «Terre à l’horizon !». Parce qu’il perçoit la réalité d’ensemble, il a la capacité de définir un cap. Il a des yeux pour voir ce qui est, une vision pour voir ce qui pourrait être.

Le CooD ne regarde pas en arrière, le passé ne lui servant que d’expérience, il ne regarde pas le sillage du bateau mais l’horizon. Ph 3,14 : «Une seule chose compte : oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant, je cours vers le but en vue du prix auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus.». Bannissons ce langage de vieux qui est de dire «C’était mieux avant » !

Le CooD annonce de bonnes nouvelles : la vigie n’est pas sur le haut du mât pour annoncer «Tempête en vue !» mais «On se rapproche du port !». Évitons tout défaitisme !

La vision conduit à l’action, et l’action conduit à approfondir la vision.

Quelle est notre mission ? Pourquoi sommes-nous là ? Quelle est la raison de notre existence ? La plupart des gens n’ont pas la réponse à ces trois questions. Si nous comprenons pourquoi nous sommes là, nous ne saurons fixer le cap.

Que nous disent les Actes des apôtres sur la première église ? Une croissance numérique, une croissance qualitative, une puissance divine qui anime cette église.

Le désir de Dieu c’est que son Église soit grande, soit belle, soit forte, soit puissante, soit pleine, débordante, qu’elle soit joyeuse. Pas d’une Église qui survit ou qui vivote !

Jésus veut que son Église lui ressemble, et alors que les GP soit accueillants, dynamiques, vivants ! Sont-ce là nos aspirations pour nos diocèses ?

ACTIVATION :
Posons-nous, en équipe, les bonnes questions :
Où en sommes-nous aujourd’hui , dans notre diocèse ? Quel est l’état de nos groupes ? Quels charismes émergent ? De quels talents disposons-nous ?
Où voulons-nous aller ? Où pouvons- nous arriver ?
Quels sont nos moyens évangélisation ? Organisons-nous des messes avec ceux qui souffrent, des soirées guérison ou libération ? Le dimanche de la miséricorde ? Des soirées Sainte Thérèse ? Des services écoute et prière ?

 

5) SUR UNE ÉQUIPE TU T’APPUIERAS
Le beau-père de Moïse lui dit : «Ta façon de faire n’est pas la bonne. Tu vas t’épuiser complètement, ainsi que ce peuple qui est avec toi. La tâche est trop lourde pour toi, tu ne peux l’accomplir seul. Toi, tu distingueras, dans tout le peuple, des hommes de valeur, craignant Dieu, dignes de confiance, incorruptibles, et tu les institueras officiers de millier, officiers de centaine, officiers de cinquantaine et officiers de dizaine. Les affaires importantes, ils te les présenteront, mais les affaires mineures, ils les jugeront eux-mêmes. Allège ainsi ta charge. Qu’ils la portent avec toi ! Si tu fais cela, et que Dieu te l’ordonne, tu pourras tenir et, de plus, tout ce peuple rentrera chez lui en paix.»

Notre désir est souvent de nous entourer des meilleures personnes pour le travail que nous voulons faire. Or Jésus s’entoura de personnes simples et humbles, qui, au regard des autres étaient incapables de mener à bien une telle mission.

Que faut-il pour être appelé à devenir CooD ou intégrer une équipe diocésaine ?

Un bon niveau de culture générale ? Pas obligatoire puisque Matthieu, Marc et Luc nous disent que les quatre premiers disciples étaient des pêcheurs.

Une bonne connaissance théologique ? Pas plus obligatoire puisque «Considérant l’assurance de Pierre et de Jean et se rendant compte que c’étaient des gens sans instruction ni culture, les sanhédrins étaient dans l’étonnement». (Ac 4, 13). Bien sur, Jésus les enseigna ensuite.

Une vie exemplaire, une vie de sainteté ? Sûrement pas la première des conditions puisque Jésus a appelé le publicain Lévi « Matthieu ». Bien sûr il l’invita à la sainteté et à l’exemplarité ensuite !

– Dans la Région Nord et ses trois gros diocèses, j’ai connu comme CooD une assistante maternelle, un chauffeur de bus, un distributeur de publicités dans les boîtes à lettres. J’en ai toujours été émerveillé ! Que faut-il donc alors ? Une disposition du cœur qui permet d’entendre et de répondre. Autant les invités au festin de noces se sont tous dérobés, autant les premiers disciples ont répondu spontanément et positivement, ils ont suivi Jésus. Ils avaient cette disposition du cœur qui leur a permis d’entendre l’appel de Jésus qui leur a dit : «Venez, je ferai de vous …» et non «Soyez et venez ! ». En tant que responsables, nous devons voir dans chaque personne quelqu’un qui peut, entre les mains de Dieu, faire des choses merveilleuses. Notre prière doit être : «Seigneur, fais de moi un instrument de bénédiction pour ceux qui m’entourent. »

Cherchons aussi qui peut nous remplacer. Deutéronome : «Maintenant que j’ai cent vingt ans, je ne peux plus être votre chef. Et c’est Josué qui passera le Jourdain à votre tête, comme l’a dit le Seigneur. Alors Moïse appela Josué, et lui dit en présence de tout Israël : « Sois fort et courageux : le Seigneur marchera devant toi, c’est lui qui sera avec toi ; il ne te lâchera pas, il ne t’abandonnera pas. Ne crains pas, ne t’effraie pas ! »

C’est Dieu qui nous appelle, à travers une élection. Cela nous donne une légitimité et la légitimité nous donne l’autorité, cette autorité que Dieu a décidé d’attribuer à divers niveaux, on le voit bien dans les Actes des apôtres ou dans les lettres de Paul.

ACTIVATION : Qu’est-ce que j’attends de mon équipe diocésaine ? Comment s’y effectuent les désignations ? Est-ce qu’un ancien et un jeune y siègent ? Est-ce que je prépare la relève ? Est-ce que j’organise une journée de retraite annuelle en équipe ? Nos réunions donnent-t-elles lieu à un petit-déjeuner ou un repas partagé ?

 

6) TES FRERES SANS CESSE TU ENCOURAGERAS ET MOTIVERAS
Écoutons Moïse !
Exode : «N’ayez pas peur ! Tenez bon ! Vous allez voir aujourd’hui ce que le Seigneur va faire pour vous sauver !»
Nombres, à deux reprises : « Alors je vous ai dit : «N’ayez pas peur ! Ne les craignez pas !».
Deutéronome : «Soyez forts et courageux, ne craignez pas, n’ayez pas peur devant eux : le Seigneur votre Dieu marche lui-même avec vous, il ne vous lâchera pas, il ne vous abandonnera pas.»

L’encouragement, c’est un un ministère à lui tout seul, ayons tous, les uns envers les autres, une culture d’encouragement ! Ésaïe 41,6 et 7 : «Chacun aide son compagnon, il dit à son frère : «Courage !». Le ciseleur encourage l’orfèvre, le chaudronnier encourage le forgeron, il dit de la soudure : «Elle est bonne.».

Sommes-nous conscients du nombre de ceux qui nous quittent faute de soutien et d’encouragement ? Ou parce qu’ils n’ont pas trouvé leur place ? Comme les 80 % de catéchumènes qui ont quitté l’Église au bout de 5 ans ?

« Ne crains rien, dit Dieu, à Moïse, mais aussi à Abraham et aux prophètes, car je suis avec toi.». Nous le savons bien, mais voilà : ce «je suis avec toi», nous aimerions l’entendre de Dieu lui-même et, aux jours de découragement, nous ne l’entendons pas. Peut-être, un ange pourrait-il venir pour nous le murmurer à l’oreille, mais pourquoi pas avant tout un frère ou une sœur ?

«Supportez-vous les uns les autres » (Col 3,13), nous dit l’apôtre Paul. Il nous faut nous supporter, même si cela n’est pas toujours facile, d’autant plus que l’on se s’est pas choisis. Mais cela veut dire aussi portez-vous, soutenez-vous les uns les autres, encouragez-vous les uns les autres. Jésus lui-même sait féliciter, encourager, motiver : «C’est bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses, je te confierai beaucoup, entre dans la joie de ton maître !» Matthieu 25,21.

Ces paroles de louanges qui d’entre nous ne voudrait pas les entendre de la bouche même de Jésus ? Et si nos frères et sœurs en Christ étaient cette bouche ? Et si nous étions pour eux, la bouche, le regard, la tendresse du Seigneur pour eux ?

Le CooD encourage et motive chaque personne. Aggée 2,4 : «Mais à présent, courage, Zorobabel ! oracle du Seigneur. Courage, Josué fils de Josédeq, grand prêtre ! Courage, tout le peuple du pays ! oracle du Seigneur. Au travail ! Je suis avec vous – oracle du Seigneur de l’univers».

Le rôle du CooD, comme du berger n’est pas de tout faire seul ! Il doit savoir apprécier les dons et talents de chacun, les encourager, les motiver. Les encouragements allument un feu dans le cœur des personnes, les reconnaissent comme personnes aimées. Il faut savoir déléguer, non pas parce que je ne peux pas tout faire seul, mais parce que c’est aussi le travail  de ceux qui nous entourent !

On a souvent dans un groupe de prière ou une équipe, des attitudes complémentaires : il y a ceux qui s’expriment et qui agissent, ceux qui s’expriment et n’agissent pas, et ceux qui ne s’expriment pas et ne font rien ! Les producteurs, et les consommateurs ! Motivons sans cesse tous les membres des groupes de prière en les exhortant à vivre la logique de croissance au sein d’un GP :

– ce que mes frères et sœurs m’apportent de Dieu
– ce que j’apporte de Dieu à mes frères et sœurs
– ce que j’apporte de Dieu à l’Église et au monde.

ACTIVATION : Est-ce que je suis dans cette attitude permanente d’encouragement ? Sommes-nous plus prompts à critiquer qu’à encourager ? Comment puis-je motiver mes frères à exercer leurs talents au profit de tous ? Est-ce que je sollicite des enseignements ?

 

7) DISCERNEMENT ET VIGILANCE A L’ESPRIT-SAINT TU DEMANDERAS
Ez 3,17 : «Fils de l’homme, je t’établis comme sentinelle sur la maison d’Israël.»
1 Pierre 5,8 : «Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.»

Nous pouvons être confronté à de faux charismes : l’esprit malin et l’esprit humain, l’orgueil, sont à l’origine des fausses prophéties qui peuvent être bien dites et qui laissent penser à l’assemblée de prière qu’elles viennent de Dieu, alors qu’il n’en est rien, car au final, on constate que les messages ne portent pas de fruits. Ce sont de faux messages, des paroles vides qui flattent et qui troublent (Mt 24,24).

Nous pouvons être confronté à de faux prophètes (Association « Laisse-toi aimer », voir sur le net !).

Que nous dit le pape François dans son exhortation apostolique « Gaudete et exsultate » publiée en 2018 ?

«Le discernement est aussi un don qu’il faut demander. Si nous le demandons avec confiance au Saint Esprit, et que nous nous efforçons en même temps de le développer par la prière, la réflexion, la lecture et le bon conseil, nous pourrons sûrement grandir dans cette capacité spirituelle. Le discernement est une grâce.»

Dans notre discernement et notre vigilance, interrogeons-nous sur la réalité de certains des groupes de prière ou de certains membres de ces groupes. On y trouve :

Des chariMASTIQUES qui ruminent, fulminent, récriminent, minent. Exode :«Dans le désert, toute la communauté des fils d’Israël récriminait contre Moïse et Aaron.»

Des chariDRASTIQUES qui sont d’une rigueur contraignante ou les chariDOGMATIQUES qui ont des opinions bien arrêtées, qui les considèrent comme des vérités absolues, et les expriment d’une manière péremptoire, autoritaire, catégorique.

Des chariARCHAÏQUES où il n’y que des très vieux et dont le GP meurt en même temps qu’eux.

Des chariARNACHIQUES où l’on a perdu la cohérence de l’Esprit-Saint, le « fil rouge ».

Des chariMAGIQUES où l’on est à la recherche des dons en oubliant qui est le donateur.

Des chariANEMIQUES qui sont affaiblis, sans vigueur, sans forces.

Des chariAEROSTATIQUES, ça plane beaucoup mais ça ne bouge pas à la différence des chariSTATIQUES qui eux ne planent même pas, font du sur place.

Des chariSCEPTIQUES, non pas ceux qui tombent dans la fosse, mais ceux qui doutent des réalités de l’Esprit-Saint.

Des chariFANTOMATIQUES qui recherchent les esprits plutôt que l’Esprit-Saint.

Des chariASTHMATQUES qui manquent de souffle, celui de l’Esprit-Saint !

ACTIVATION :
Sans cesse nous avons à discerner pourquoi vivent et grandissent des groupes et pourquoi vivotent et meurent d’autres groupes de prière ? Personnalisation du groupe à travers son leader ? Dévotion plutôt qu’abandon à l’Esprit-Saint ? Conflits ? Faux charismes ou absence de charismes ? Manque de discernement ? Pas de mise en pratique des paroles reçues semaine après semaine ? Club spirituel ?

8) GROUPES DE PRIERE ET COMMUNAUTES TU VISITERAS
Dans les Actes, on voit Paul et Barnabé visitant et affermissant, dans les différentes villes, ceux qui sont devenus disciples, tour à tour les encourageant et pointant les écueils rencontrés.

Paul a parcouru 16.000 km environ en 12 ans ! Sans GPS, mais avec l’Esprit-Saint ! Sans essence, mais avec l’Essentiel. Sans Ferry-boat, mais avec le vent de l’Esprit, sans autoroute mais Jésus est le chemin. Et nous ?

Comment connaître les brebis, conduire, nourrir et abreuver le troupeau, le soigner, le protéger, le faire vivre dans l’unité, et le faire se multiplier si nous ne prenons pas, comme Paul, notre bâton de pèlerin à travers notre diocèse ?

ACTIVATION
– Fréquentons-nous les rencontres organisées par un groupe de prière ?
– Nous invitons-nous lors des élections du berger ?
– Proposons-nous des enseignements et des enseignants ?
– Découvrons-nous la diversité des services possibles, les grâces de Dieu étant infiniment variées : évangélisation, adoration, édification, mission, entraide …. ?

 

9) DE TE FORMER ET DE FORMER TA PREOCCUPATION SERA.
Dans le Deutéronome, Moïse dit ; «Et à moi, en ce temps-là, le Seigneur ordonna de vous enseigner les décrets et les ordonnances, afin que vous les mettiez en pratique » ou «Mon enseignement ruissellera comme la pluie, ma parole descendra comme la rosée, comme l’ondée sur la verdure, comme l’averse sur l’herbe.»

Actes 5,2 : «Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner, et d’annoncer Jésus-Christ dans le Temple, et de maison en maison ».Jésus lui-même s’est formé. Pendant 30 ans !

On a toujours quelque chose à apprendre ! Il y a trois périodes importantes pour le CooD :

a) L’appel : période pendant laquelle nous réalisons notre nomination ou notre élection.

b) La formation : nous pouvons être choisis, mais sans pour autant avoir l’expérience ou la compétence d’exercer notre service. C’est la période à laquelle Dieu, nous forme, nous façonne nous éduque nous instruit, nous équipe et nous apprête pour affronter les défis à venir. Cela passe par la vie dans l’Esprit, les sacrements, la prière, l’étude, des retraites, des sessions de formation, les conseils des anciens, la lecture : et, là, que personne ne dise qu’il ne trouve aucun livre intéressant ! Notre difficulté est plutôt l’embarras de choisir.

c) Enfin la troisième étape, le plein exercice de notre mission. David avait été choisi par Dieu, ensuite il fut oint et quelque années plus tard il régna. On lit cela dans les livres de Samuel.

Le CooD forme d’autres à se lever  pour assurer la transmission. La moisson est grande mais il y a peu d’ouvriers (Matthieu 9,37), alors soyons de ceux qui transmettent savoir, passion et foi.

ACTIVATION : Organisons-nous des formations pour les bergers et noyaux d’animation ou ceux susceptibles d’y être appelés ? Nous-mêmes, nous formons-nous ? A ce propos, avons-nous une caisse diocésaine qui permet les déplacements, les frais d’inscription pour nos propres formations ou pour ceux que nous y envoyons ? Proposons-nous une préparation à l’effusion de l’Esprit ou Baptême dans l’Esprit ? Sommes-nous à l’initiative de Parcours Alpha ?

 

10) AVEC TOUS, AUPRES DE TOUS TU COMMUNIQUERAS.
Le Seigneur dit encore à Moïse : «Mets par écrit ces paroles car, sur la base de celles-ci, je conclus une alliance avec toi et avec Israël.» « Moïse redescendit de la montagne. Il portait les deux tables du Témoignage. »

Communiquer et partager … Notre façon de communiquer est un indicateur de notre engagement. Si nous sommes authentiques dans notre communication alors, ceux qui nous entourent auront envie d’en savoir plus et auront eux aussi envie de découvrir ce qui nous motive.

ACTIVATION : Vous aurez bientôt disponibles en numérique le logo «rafraîchi» de FP, le recto d’un flyer à faire imprimer, avec, au verso les coordonnées du groupe de prière, une affiche destinée aux clochers, soit en version papier, soit en version numérique, avec possibilités d’y mettre les coordonnées du groupe. Vous aurez aussi un enseignement «prêt-à-donner» destiné aux bergers invitant les membres à être témoins et missionnaires en remettant le flyer à leurs connaissances et réseaux. D’autres actions seront développées. Sur un plan diocésain, est-ce que j’utilise le site web du diocèse ? Les journaux paroissiaux ? Comment les groupes s’informent-ils entre eux ?

 

LES 7 PECHES CAPITAUX DU MAUVAIS COORDINATEUR DIOCESAIN. Partie 2.

Frères et sœurs, si l’Esprit-Saint est avec nous pour vivre ces 10 commandements, nous savons aussi que nous sommes tous confrontés au combat spirituel et que l’ennemi de Dieu, même si son avenir est d’être vaincu, est bien actif et nous tend des pièges, notamment ces 7 péchés capitaux dans lesquels nous pouvons tomber !

 

1) LA NONCHALANCE SPIRITUELLE

Un mauvais CooD serait celui qui n’entretient pas sa relation avec le Seigneur, ou pis, serait capable de s‘adonner à occultisme, à la franc-maçonnerie, voire au satanisme aux conséquences irréversibles.

Il ne prierait plus, ou pas assez, il ne serait pas ou plus un homme de prière : Jér 10,21 : «C’est ce que font les pasteurs stupides: ils n’ont pas cherché le Seigneur. Ainsi, n’ont-ils point réussi et tout le troupeau a été dispersé.»

 

2) L’ORGUEIL

C’est dire « Gloire à Dieu ! » tout en pensant «… grâce à moi ! », parce que «Tout ce que nous faisons, c’est toi qui l’accomplis pour nous» (Is. 26,12). Plus la fonction est élevée, plus grande devient la tentation de se considérer supérieur aux autres et de tomber dans le piège de la reconnaissance.
L’orgueil agit comme du vin doux. Il enivre lentement, mais sûrement. Quand j’étais CooD, et que je visitais les GP, il y en avait 43, à la fin, une petite réception, parfois un simple pot, était souvent organisée en «mon honneur». Alors que travaillant 50 heures semaines, je n’avais qu’une hâte, reprendre la route, rentrer chez moi et dormir. Au cours de ce moment convivial, se pressaient toujours autour de moi des frères et sœurs pleins de flatteries, à distinguer des encouragements. J’y ai vu assez rapidement le piège dans lequel je pouvais tomber.

L’auteur des Proverbes écrit : « L’arrogance précède la ruine, et l’orgueil précède la chute. » (Proverbes 16,18). «Avant la ruine, le cœur de l’homme s’élève. Mais l’humilité précède la gloire.» (Proverbes 18,12).

Aucun d’entre nous n’a de raison de se glorifier. Le seul qui mérite la gloire, c’est le Seigneur qui nous a tout donné. L’autorité, la responsabilité dans l’église, viennent avec le service, avec l’humilité. L’orgueil nous fait penser que personne n’est ou ne ferait mieux que nous, alors on néglige de préparer sa succession, voire on ne veut pas en entendre parler !

 

3) LE GOÛT DU POUVOIR

Petit à petit, mais sûrement, le goût du pouvoir avec son cortège de félicitations et de sollicitations, peuvent développer en nous l’impression d’être réellement des êtres d’influence, des gens de décision. L’enivrement du pouvoir est créé, accentué et maintenu par les flatteries. Alors les flatteries peuvent finir par donner naissance au culte de la personnalité qui est le signe que l’enivrement du pouvoir a complètement gagné le responsable, au point de se transformer en son propre courtisan. Il finit par ne plus ne prêcher le Christ mais lui-même.

Un CooD qui serait en quête de popularité, de célébrité, de puissance et d’influence conduira sa mission à la catastrophe, car la recherche d’un pouvoir mène à l’orgueil et à l’arrogance.

 

4) L’ACEDIE

Saint Thomas d’Aquin définit l’acédie comme « une tristesse de Dieu » et « un dégoût de l’action », soit le découragement et la paresse dans la pratique de la foi.

Bien que n’étant pas un péché, l’ennui, maladie de l’âme, se rattachant au mal général de la tristesse, est en effet une sorte de dépression d’ordre spirituel, s’exprimant par le dégoût, l’abattement, le découragement, qui enlève à l’âme l’élan, l’enthousiasme et même son intérêt pour les choses spirituelles, c’est-à-dire pour la prière, la lecture, l’étude.

Il existe des découragements spirituels. On se décourage parce que l’on prend conscience de la distance qu’il y a entre la vie charismatique dont nous entendons parler ici, par exemple, et la réalité que nous constatons en nous ou dans notre diocèse. On peut voir là un véritable découragement spirituel qui nous poussera, au pis, à tout abandonner.

La personne déprimée spirituellement peut ne l’être en aucune manière aux plans physique et psychologique, car elle cherche ordinairement à compenser le vide spirituel qu’elle éprouve par de multiples occupations et distractions.

Si je cite l’acédie, c’est surtout pour que l’on puisse se donner les moyens de l’affronter. Quels sont les remèdes face à l’acédie ?

1) D’abord ne pas fuir ce qui signifierait s’avouer vaincu et s’éloigner de Dieu.
2) Ne pas perdre confiance et recourir au Christ.
3) Tenir le regard vers Jésus, invoquer son nom, l’appeler à notre secours.
4) Demeurer dans la patience, c’est par elle que grandit la force d’âme.
5) Demeurer dans l’humilité et la confiance
6) Faire prier pour soi

 

5) L’AUTOSUFFISANCE

C’est se servir soi-même en prétextant le faire pour Dieu. On ne sert plus Dieu, mais on se sert de Dieu. On voit cela parfois chez des responsables qui ont mal vécu une hiérarchie professionnelle ou qui souffrent de non-reconnaissance, ou chez les manipulateurs pervers narcissiques.

Mais le Seigneur dit : «Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent. Mais n’agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent, et ne font pas. Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt. Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. »

 

6) L’ACTIVISME

On oublie que la communion avec Dieu est prioritaire sur l’action pour Dieu, et on plonge dans l’activisme. On essaie alors de servir Dieu, mais sans l’aide du Saint-Esprit. On essaie d’agir avec nos seules forces humaines, notre seule intelligence, notre seul savoir. On dirige sans vision, sans but précis, sans stratégie, on se contente de gérer ou de subir le quotidien. Mais Dieu nous demande ceci : “Que celui qui sert accomplisse sa tâche avec la force que Dieu donne.” (1 Pierre 4,11).

 

7) LE SERVICE MINIMUM

C’est ne servir que lorsque cela ne coûte pas. Lorsqu’on nous demande quelque chose qui pourrait être inconfortable, éprouvant, ou quelque chose qui pourrait nous demander du temps, de l’argent, ou de l’énergie, on y renonce tout de suite. Mais Dieu veut que nous le servions pleinement, de tout notre cœur et de toute notre force, et que nous disions comme David : «Je n’offrirai point à l’Éternel, mon Dieu, des holocaustes qui ne me coûtent rien. » (2 Samuel 24,24).

 

 

Frères et sœurs bien-aimés en Christ, dès lors que nous nous attacherons à suivre ces 10 commandements, non pas issus de mon imagination mais bien de ce que dit la Parole de Dieu, dès lors que nous prenons garde à ne pas tomber dans ces 7 péchés capitaux, eux aussi bien décrits dans la Parole de Dieu, dès lors où nous serons donc conduits par l’Esprit-Saint, alors notre service et notre mission seront agréés par Dieu et notre vie de CooD prendra une autre dimension.

Nous Lui serons agréables, et Dieu nous sera favorable. Sa Gloire et l’Esprit de Pentecôte rejailliront alors dans nos GP, dans nos diocèses, dans notre Église et sur le monde, pour que son nom soit connu ! Amen ? Amen !

ACTIVATION

On va vous distribuer maintenant une feuille récapitulative de ces 10 commandements et de ces 7 péchés capitaux. Après la pause, et par groupe de 7, nous vous inviterons à une réflexion partagée et libre, durant une heure, autour de vos réactions face à l’enseignement.

François Lebon, 21/02/2020

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    DIAPORAMA : LES 10 COMMANDEMENTS ET LES 7 PECHES CAPITAUX

LES 10 COMMANDEMENTS DU BON COORDINATEUR DIOCESAIN

1) L’AIDE ET LA BENEDICTION DE DIEU TU INVOQUERAS
2) LA COMMUNION FRATERNELLE TU FAVORISERAS
3) AVEC HUMILITE SERVITEUR DES SERVITEURS TU SERAS
4) UNE VISION TU AURAS, UN BUT TU POURSUIVRAS
5) SUR UNE EQUIPE TU T’APPUIERAS
6) TES FRERES SANS CESSE TU ENCOURAGERAS ET MOTIVERAS
7) DISCERNEMENT ET VIGILANCE A L’ESPRIT-SAINT TU DEMANDERAS
8) GROUPES DE PRIERE ET COMMUNAUTES TU VISITERAS
9) DE FORMER ET DE TE FORMER TA PREOCCUPATION SERA
10) AVEC TOUS, AUPRES DE TOUS TU COMMUNIQUERAS.

LES 7 PECHES CAPITAUX DU MAUVAIS COORDINATEUR DIOCESAIN

1) LA NONCHALANCE SPIRITUELLE
2) L’ORGUEIL
3) LE GOÛT DU POUVOIR
4) L’ACEDIE
5) L’AUTOSUFFISANCE
6) L’ACTIVISME
7) LE SERVICE MINIMUM

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