J’étais infertile : témoignage d’Adeline
(recueilli par Françoise Reinberger)
Pour moi, Dieu a fait des merveilles….
Je témoigne parce que Jésus nous le demande lorsque nous recevons une grâce.
Je souffre d’infertilité et de crises d’angoisse.
Mon parcours maternité débute par 6 fausses couches entre 6 et 8 semaines de grossesse. Le placenta se décolle, ce qui stoppe mes grossesses et m’empêche de donner la vie.
Ma maman part en pèlerinage à Medjugorje, sa quête : demander à la Vierge Marie un enfant pour sa fille. 20 mois plus tard je donne naissance à une petite fille, le 10 juin 2018. La grossesse est compliquée, j’ai des saignements durant toute la grossesse.
Un diagnostic tombe je souffre d’endométriose, une malade évolutive et incurable qui entraîne à terme une infertilité. Cette maladie explique mes nombreuses fausses couches et le léger retard de croissance de ma fille.
Nous avons le projet d’un deuxième enfant. Je tombe enceinte deux ans plus tard, l’enfant que je porte décédera durant le cinquième mois de grossesse suite à un retard de croissance sévère. Puis une nouvelle fausse couche à 6 semaines de grossesse : c’est ma huitième fausse couche, je suis complètement lasse, épuisée et empreinte de nombreuses angoisses de plus en plus fortes. Je suis cassée en mille morceaux. L’espoir d’un deuxième enfant s’évanouit totalement. Non seulement je devais accepter le décès de ma deuxième fille Ange, mais je devais également me rendre à une évidence : je ne pourrais plus jamais donner la vie.
Face à ce vide, le deuil de mon bébé, je me tourne vers Dieu puisqu’il est le Créateur. À ce moment, je ne suis pas croyante mais je me dis que le fait de croire en Dieu peut m’apaiser ; je ne crois pas en sa réalité mais je me sens attirée, appelée.
Je débute un parcours Alpha, je découvre la prière pour demander la guérison. « Il paraît que Jésus est mort sur la croix pour racheter mes péchés et m’apporter la vie en abondance ». Je demande la prière à plusieurs reprises.
La prière et les messes me permettent petit à petit d’aller mieux.
Le Saint Esprit me guide sur le chemin de la guérison.
Je me libère des médecines occultes vers lesquelles je me suis tournée jadis. Le chemin est long mais Jésus m’en libère totalement. Je comprends que ces médecines parallèles font écran à ma guérison.
Le Saint Esprit me révèle deux pardons à donner
l’un au Seigneur, l’autre à ma mère.
Mes crises d’angoisse sont toujours présentes, elles me paralysent et attaquent ma foi en Dieu. Je participe à une retraite au Puits de Jacob (Strasbourg), un prêtre me propose un accompagnement spirituel. Nous prions ensemble des heures durant et des messes sont célébrées. Les crises d’angoisse disparaissent peu à peu totalement. Père FLOTA coupe totalement les liens avec le monde occulte.
En Décembre 2023, à l’occasion d’un examen médical,
le gynécologue me révèle la disparition de l’endométriose et des nombreux polypes installés autour de mon utérus qui me provoquaient des maux de ventre.
Lors de ma retraite au Puits de Jacob, le Seigneur me guérit intérieurement et me rassure en me demandant de lui faire confiance.
Puis, lors d’une veillée de prières je reçois à deux reprises ces paroles « Es-tu prête ? » Je comprends que la guérison est un combat spirituel que je dois continuer à mener.
Quelques mois plus tard, je tombe enceinte de manière spontanée.
Je continue à prier le chapelet chaque jour, je demande le sacrement de réconciliation régulièrement, je me rends à la messe plusieurs fois par semaine.
Pour cette nouvelle grossesse, mon gynécologue avait prévu de me donner des hormones de croissance afin d’aider la croissance du bébé et lui donner toutes les chances pour qu’il puisse survivre. À son grand étonnement, la grossesse se passe à merveille, aucun décollement placentaire, le bébé grandit de manière exponentielle (poids de terme estimé 3,7 kg). Je donne naissance à un petit garçon.
Ma guérison témoigne de la manifestation de Dieu dans nos vies, sa réalité et sa grande miséricorde. Merci Seigneur.
Adeline
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