

Sur cet article, vous trouverez les relectures, pour chaque journée, de la rencontre qui s’est déroulée à Notre-Dame du Laus du 6 au 10 août. Ces relectures devaient être assurées par le Père Guy Lepoutre, à qui nous avons rendu hommage dès le début. C’est Mijou Barthélémy, coordinatrice-adjointe de Fraternité Pentecôte, qui l’a remplacé avec l’enthousiasme et le brio qu’on lui connaît ! Qu’elle en soit remerciée !
En fin d’article, vous trouverez :
- un lien pour ouvrir les photos et videos du rassemblement.
- les liens pour visionner les enseignements
Relecture du mercredi
Tous nous nous sommes déplacés pour venir jusqu’ici. Un déplacement peut-être coûteux pour certains… avec les contrariétés de dernières minutes, Christine qui s’est foulé la cheville dans les escaliers de sa chambre, Monique qui a dû attendre plus d’une heure à la gare parce qu’on l’avait oubliée, les fatigues accumulées…
Mais nous avons été accueillis « à ciel ouvert » en rendant grâce pour la vie donnée du père Guy Lepoutre. D’emblée nous avons entendu parler d’unité des chrétiens, de simplicité, d’émerveillement constant, d’écoute, de la puissance de la simplicité même et de l’autorité que cela donne… d’onction, de double onction. Merci Seigneur pour Guy !
Le ciel ouvert, nous l’avons goûté encore lors de l’eucharistie en cette fête de la Transfiguration. Nous avons été invités à nous mettre à l’écoute de la douceur de Notre Dieu, Lui qui désire transfigurer nos vies blessées.
Et lors de la veillée, il nous a été proposé de faire de la place en nos vies pour accueillir les cadeaux du Seigneur. Pour déballer ce qu’il nous a déjà donné, lâcher les eaux retenues.
Alors ce sont des dizaines et des dizaines de fardeaux que nous avons pu déposer au pied de la croix. La douceur du Père à enveloppe notre assemblée par Jésus dans l’Esprit… et sans doute le Seigneur a-t-il encore parlé à nos cœurs cette nuit…
Relecture du jeudi

La première parole que nous avons entendue au matin, hier, de la part de Marie par Benoite, était « ici, le ciel est proche ». Nous étions déjà entrés dans ce ciel ouvert au premier jour, et Etienne nous a entraînés plus avant dans le Royaume pour contempler l’Agneau. Ciel ouvert qui jamais ne se referme dans lequel, pour ne pas devenir obèses du Saint Esprit, en le gardant pour nous, nous avons été conduits à nous attacher au Seigneur, pour joindre les autres à Dieu, à être Lévites : portiers chantres et sacrificateurs. Ce mot de sacrificateur a été un peu difficile pour certains. Alors Etienne et Jean Baptiste, pourriez-vous nous l’expliquer ?
Être Offrande Vivante que notre vie entière soit au Seigneur, que notre louange attire chacun au Seigneur.
Nous avons pu redécouvrir que cet héritage de filles et fils de Dieu était celui de notre baptême qui nous fait chrétien (Christiens), participants à la mission même de Jésus.
Cela, nous l’avons goûté lors de la messe où nous avons communié à celui qui n’est là que pour nous et qui nous invite à nous offrir en retour.

Avez-vous remarqué pendant la messe que le voile de l’autel, dans le silence tenu d’une brise légère, avait recouvert la corbeille où nous avions déposé nos valises comme pour dire que : ça y est, c’est fait !… Christ a pris tous nos fardeaux dans son sacrifice saint ?
L’après-midi, comme pour déballer encore cet héritage du royaume, c’est le cadeau de la richesse de la gloire de Dieu qui nous était présenté. Car en Christ nous sommes UNS dans la gloire puisqu’il s’est fait homme pour que l’homme soit Dieu. Promesse de Dieu pour aujourd’hui parce que tout est accompli. Je suis, tu es assis en Christ à la droite de Père. Mais il s’agit d’oser prendre cette place et d’y rester ! Alors nous avons plongé dans l’onction de douceur de l’Esprit Saint par ce grand chant en langues…
Le cadeau de la fraternité a été grandement ouvert lors des groupes de partage !
Enfin lors de la veillée, et durant la nuit peut-être, nous avons vécu ce tendre moment de guérison de tout ce qui peut ternir l’image du Père.
Les vannes commencent à s’ouvrir, les cadeaux à être déballés… gloire à Dieu !
Relecture du vendredi
Shabbat Shalom
Hier, tout légers et sans valises, encouragés à nous offrir nous-mêmes à Dieu, ayant pu nous approcher du Père, nous ne faisions que commencer un commencement nouveau.
En effet, on nous a invités à nous ouvrir à la personne même du Saint Esprit. À avancer plus loin dans le fleuve permanent de sa grâce. Un bon moyen pour l’accueillir nous a été donné : mettre l’entonnoir du bon côté. C’est à dire que notre intelligence soit au service du cœur ! Et perdre pied dans l’Esprit Saint… En cela, il apparaissait tout simplement que nous ne faisons que répondre à notre vocation de chrétien : être citoyens des cieux.
Et notre soif a grandi, notre faim s’est creusée. L’eucharistie, centrée sur notre Dieu Un et Trine, nous nourrissait alors, sans tout à fait nous rassasier… Plus de toi Saint Esprit !
Et le grand chant en langues au commencement de l’après-midi, dans l’acclamation du nom de Yeshua, n’avait-il pas des accents de cortège nuptial ? Comme si notre assemblée se parait des atours de la Bien-Aimée, le cœur tout épris…
Alors le lien entre effusion de l’Esprit Saint et unité de l’Eglise est devenu évident. Car abreuvés continuellement du flot de grâce coulant de la Trinité, nous formons une seule Église, une seule épouse !
Ces mots ont résonné : l’unité n’est pas une option. Car la dramatique prière de Jésus pour que tous soient Un, lui a voulu la couronne d’épine comme nous disait Nathan dans son image.
Nous étions vendredi pour nous rappeler que Christ a payé le prix en versant son sang pour briser nos divisions.
Alors nous avons pu répondre « Me voici » à l’invitation d’être artisans d’unité. Unité entre chrétiens de toute confession, avec nos frères juifs, car il n’y a qu’une table aux noces de l’Agneau… unité dans nos familles, nos paroisses… c’est l’Esprit Saint qui fait notre unité.
Tout était alors réunis pour que d’un seul cœur, lors de la veillée, nous appelions l’Esprit Saint à dévaler en torrent sur notre assemblée.
Pour tous ses bienfaits, Gloire à Dieu !
Relecture du samedi
L’effusion de l’esprit que nous avons vécu ensemble vendredi soir, nous a immédiatement orientés puisqu’on nous l’avait dit : l’Esprit Saint est donné pour le Royaume bâti sur la foi, l’espérance à la charité. Mais ce dont le monde a le plus besoin aujourd’hui c’est de l’espérance. En effet, si nous voulons filer sur la mer et traverser les tempêtes, il nous faut y planter fermement la quille de l’espérance de notre bateau de notre vie chrétienne. Une espérance qui console, qui ouvre un avenir, car tout est accompli, et ce vers quoi nous sommes tournés, c’est la venue en gloire de Jésus-Christ.
Espérance indissociable de celle du peuple d’Israël, porteur de la Promesse. Et nous pouvons jeter l’ancre en la Jérusalem céleste qui nous tire en espérance.
Mais il nous faut veiller sur ce cadeau précieux comme sur une grossesse. Nos entrailles porteront alors cette fécondité, cette maternité spirituelle, dont Thérèse-Bénédicte de la croix, fille d’Israël attachée à Jésus a témoigné.
Les saints sont un contrepoids aux ténèbres du monde a-t-on entendu lors de la messe. Tiens ? Comme pour la quille du bateau de l’image de nos vies ?
Foi, espérance, charité, nous a-t-on répété, sont de l’ordre de la résistance spirituelle envers la culture de mort qui nous entoure.

L’après-midi, il a été bon d’entamer l’exercice des Charismes par le chant du Sanctus des anges qu’on chante à chaque eucharistie. Souvenez-vous les charismes sont pour le Royaume ! C’est exercice simple, de bénédiction, qui là aussi ouvre un avenir, une espérance, a porté de beaux fruits !
Gros, très gros cadeau que l’espérance !
Dans de nombreux groupes de partage, nous avons récolté ces fruits de transformation, d’avenir ouverts.
Alors le soir, dans une immense fête de reconnaissance à Dieu pour tous ces cadeaux, il n’a suffi que de quelques notes pour que la liesse remplisse le chapiteau !
Les enfants nous l’ont rappelé : Jésus, tu brûles nos cœurs, les rend tout brûlants pour t’aimer et te faire aimer.
À leur école, nous nous sommes laissés entraîner dans l’esprit d’enfance, emporter par les vagues de consolation, libération, reconstruction.
Et il s’est passé ce truc de ouf, (ce n’était pas prévu ce cadeau du Saint-Esprit) avec le mouvement pour passer sous la bannière de feu, tous portés par le chant du Notre Père.
Abba ! Abba ! Quelle joie pour toi Abba ! Le barrage a craqué ! Pouvions-nous te faire plus de joie, que de monter en peuple (peuple de Lévites ?) jusqu’à l’autel, tous réunis au pied de la Croix pour adorer.
Réconciliés avec Dieu, restaurés dans notre dignité d’enfants de Dieu, nous pouvons nous offrir nous-mêmes à Lui. Il lui sera alors possible de déverser son flot de grâces (pourvu que nous ayons l’entonnoir du bon côté !) en nos cœurs unis, pour les noces du Royaume qui vient.
Noces de la Bien-aimée rendue féconde par l’espérance qu’elle porte au monde : allons-y ! Car tout est accompli !
Pour voir les photos, c’est ICI
NDLR 1 : Certaines photos ou vidéos sont du lundi : les membres du Conseil National et les serviteurs ont joué les prolongations pour enfin profiter un peu du lieu !
Pour visionner les enseignements, cliquez sur chaque demi-journée :
- Jeudi matin
- Jeudi après-midi 1
- Jeudi après-midi 2
- Vendredi matin
- Vendredi après-midi
- Samedi matin
- Homélie de Jean-Baptiste Alsac (Jeudi)
- Homélie de Mgr Xavier Malle (Samedi)
- Homélie de Michel Desplanques, recteur du Sanctuaire (Dimanche)
- Le groupe de louange
NDLR 2 : certains auditeurs des messes retransmises en direct sur le site du Sanctuaire, via leur chaîne “YouTube”, ont trouvé ces messes “peu ou pas charismatiques” sur la forme. Rappelons qu’il s’agit des messes officiellement organisées et animées par le Sanctuaire, y compris quant aux choix des chants !

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