“Le combat spirituel, clé de paix intérieure”
Livre du Père Joël Guibert
Notes de lecture de Françoise Reinberger (en 3 parties)
2°partie (2/3)
- Dire oui à la vie
Un oui à ce que je suis, un oui à mon histoire, un oui à ma vie ; accueillir sa vie dans un grand oui est la première démarche à franchir pour tout combat spirituel fructueux.
– Cessons de subir la vie, choisissons la
– « que votre oui soit oui, votre non soit non » Mat 5, 37 ; subir ou consentir à la vie, il faut choisir.
– comment glisse-t-on dans le non à la vie ? par la souffrance, le péché, le refus de pardon et la « sacro-sainte liberté » érigée en absolu.
Lorsque la souffrance amène à subir la vie, il convient de se poser la question : « qu’est-ce que j’ai fait de ce que j’ai subi ? » On peut à tout moment choisir ce que nous n’avons pas choisi, c’est-à-dire accueillir, consentir à ce que nous avons subi ; pour la personne blessée installée dans le non, cette décision d’un grand oui en consentant à sa vie passée, présente et à venir, sera un véritable traité de paix avec elle-même ; « je te propose vie et bonheur, mort et malheur… Choisis donc la vie » (Deutéronome, 30, 19). Si cela est vécu dans un profond abandon à Dieu, cela décuple la paix et la joie.
Lorsque le péché conduit à se détester : c’est un drame intérieur de la haine de soi ; Joseph Ratzinger : « l’homme n’a pas le droit d’haïr ce que Dieu aime, il n’a pas le droit de détruire ce qui est destiné à l’éternité ; être appelé à l’amour de Dieu, c’est être appelé au bonheur ; devenir heureux est un devoir aussi bien humain que surnaturel ».
Lorsque le refus de pardon empoisonne la vie : le refus de se pardonner entraîne le refus de pardon à l’autre. Dans le ressentiment, notre débiteur nous occupe constamment la tête et nous sommes devenus son esclave. Sans pardon, l’âme reste enfermée dans ses ressentiments et dans la tristesse.
Lorsque la liberté absolue conduit à la haine de la vie, quand ne compte plus que la liberté, la vie cesse d’être un don et devient automatiquement un fardeau : les « droits de » sont devenus « les droits à » : seule compte la volonté individuelle et la toute-puissance de l’individu ; plus un droit sera « antinaturel », plus il sera perçu comme une haute manifestation de la liberté de l’homme ; cet existentialisme poussé à l’extrême génère une mentalité dépourvue de sens, elle-même génératrice d’angoisses sourdes.
– Dieu ne transforme pas le réel par le virtuel
Subir la vie ne peut que secréter de l’amertume ; dans le combat spirituel, un des tout premiers enjeux, c’est l’accueil de la réalité de notre vie ; Pape François : « l’absence de reconnaissance sincère, douloureuse et priante de nos limites est ce qui empêche la grâce de mieux agir en nous ».
Lorsqu’une personne individuelle consent à sa vie, accueille la vie, elle permet à Dieu de déployer puissamment son plan d’amour sur le monde ; si je n’accepte pas mes limites, pauvreté et autres impuissances, je vais offrir à Dieu un personnage de façade, mais pas le moi réel que seul Dieu peut et veut transformer.
– Développer une mentalité eucharistique
– C’est apprendre au quotidien à rendre grâce pour toutes les grâces reçues à profusion de la part de Dieu, mais aussi des autres. Saint Ignace considère l’ingratitude comme un des plus grands péchés ; elle est la cause, le principe et l’origine de tout mal et de tout péché.
– la gratitude est une décision avant d’être une envie ; quand on a passé son temps jusqu’alors à se plaindre, à accuser, à subir sa vie dans l’amertume, ce nouveau mode de fonctionnement basé sur le OUI vient contrarier violemment celui basé sur le NON ; Thérèse de Lisieux parle d’un grand effort : « Le Bon Dieu ne refuse jamais cette première grâce qui donne le courage d’agir ; après cela le cœur se fortifie et l’on va de victoire en victoire ». Notre guérison intérieure se joue autant sinon plus dans l’ascèse persévérante que dans la pure analyse de blessures passées qui peuvent être à l’origine de tel ou tel comportement. Aimer c’est vouloir aimer et se laisser aimer ; la souffrance déchire l’âme, la lassitude met à nu notre ressenti, et tout cela nous oblige à produire une gratitude envers Dieu beaucoup plus décidée, profonde et gratuite. L’âme fidèle à l’esprit de gratitude en ressortira avec une plus grande maturité intérieure et une plus grande paix.
– les bienfaits de la gratitude : sur le corps et sur le psychisme ; Pascal Ide : « celui qui est reconnaissant tend à se tourner vers autrui et à se rendre utile » ; or la tristesse vient de l’auto- commisération et du repli sur soi ; la gratitude prévient le passage à l’acte suicidaire caractéristique des dépressions graves, notamment en s’attaquant à deux grandes causes, le désespoir et l’impuissance ; et ce, en aidant à repérer des aspects satisfaisants du quotidien et à améliorer la capacité de résolution des problèmes.
– pour que la gratitude prenne chair dans notre vie, il faut demander la grâce de voir, et même de percevoir ; apprendre à s’émerveiller de l’amour de Dieu ; Dieu nous désire de toute éternité et il nous aime pour nous-mêmes en totale gratuité. La gratitude est une école de décentrement de soi, ce qui permet d’accueillir joyeusement la vie humaine et la vie de Dieu comme un cadeau.
- Lutter contre la philautie
Nos trois grands ennemis sont notre propre chair, le diable et le monde.
La philautie qui est notre propre chair, c’est notre convoitise intérieure ; Saint Augustin : « ton iniquité est née de toi, c’est toi et nul autre qui se révolte contre toi ».
– les péchés capitaux : CEC : « les vices peuvent être rangés d’après les vertus qu’ils contrarient ou encore rattachés aux péchés capitaux : l’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, l’impureté, la gourmandise, la paresse (ou acédie) ».
En regardant la réalité de ces vices, l’homme moderne se prive de l’une des clés qui lui permettrait de mieux comprendre son malheur intérieur ; une cause majeure du mal-être intérieur est un déficit de sens ; l’homme est mal à cause du mal qu’il commet et en plus il a l’interdiction de dire que son mal- être peut provenir du mal commis, le relativisme décrétant qu’il n’y a plus d’actes mauvais ; et que cela plaise ou non, le prêtre se doit de dire aux âmes les causes de leur maladies profondes. Dorothée de Gaza : « par la pratique du mal, nous prenons une habitude étrangère et contre-nature ; nous contractons une sorte de maladie chronique ».
– la philautie : qui s’aime soi même
C’est une maladie de l’âme qui pousse à un amour démesuré de soi, au culte de l’égo, à l’égoïsme foncier ; la philautie est cet amour orgueilleux de soi à l’origine du péché originel, à la racine des autres maladies spirituelles ; Saint Augustin : « la charité authentique est l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, et la philautie est l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu ».
Les conséquences de la philautie : Saint Maxime le confesseur : « la philautie des hommes les a poussés les uns contre les autres… soit le prochain est considéré comme un concurrent à éliminer, soit utilisé comme un moyen pour satisfaire sa jouissance et sa volonté de puissance ».
– soigner la philautie dans notre relation à Dieu par l’oubli de soi ;
le décentrement de soi est le parfait contre-pied à cette obsession orgueilleuse qu’est la philautie ; l’oubli de soi pas à pas ; il y a nécessité de beaucoup de douceur et d’humilité à l’égard de soi.
Lorsque Dieu prend les rênes de notre purification, l’âme doit manifester une bonne volonté à se convertir, et se laisser faire ; Dieu va l’assécher, la plonger dans une forme d’obscurité intérieure et lui faire subir un certain accablement ; l’âme comprend que la seule issue est de vivre à partir de Dieu et non plus à partir de soi ; Dieu va commencer par purifier la sensibilité (purification des sens) et ensuite Dieu va enténébrer l’intelligence (purification de l’esprit) afin que l’âme pense, analyse et agisse à partir de la sagesse divine et on plus à partir de ce qu’elle sait humainement.
Dans ces phases de purification douloureuse, l’âme doit cesser de se débattre et renoncer à vouloir tout comprendre, et elle s’abandonne à Dieu ; Dieu purifie l’âme en utilisant le concours de circonstances banales du quotidien , en se servant de personnes bien réelles et souvent proches ; le plus simple est de se disposer à voir la main de Dieu en tout ce qui nous arrive et à ne pas se raidir entre les mains de notre divin chirurgien ; Jésus à Thérèse de Lisieux : « si tu savais le travail que je ferais dans une âme, pourvu qu’elle me laisse faire ».
– les bienfaits de la purification : lorsqu’une personne tombe dans la philautie, son moi devient le centre, et au fond de son âme elle entretient une colère sourde envers elle-même de se voir si imparfaite, et envers Dieu qui ne lui semble pas généreux pour elle, et envers le prochain souvent chargé de tous les maux et défauts. Les bienfaits de la purification : « Dieu par cette voie te délivre de toi-même » (Saint Jean de la Croix) ; l’âme devient plus douce envers Dieu, envers elle-même et envers le prochain.
– Deux domaines à soigner plus particulièrement : la prière et la lutte contre le perfectionnisme
La prière ; « qui n’est pas aimé pour lui-même n’est pas encore aimé » (Sainte Rita) ; pour que nous apprenions à aimer le Consolateur plus que les consolations, Dieu va progressivement assécher notre prière, nous priver de ressentis sensibles ; si nous acceptons cette purification, nous viendrons à la prière davantage pour faire plaisir à Jésus et non pour notre contentement.
La lutte contre le perfectionnisme : lorsque la vertu est cultivée pour elle-même, elle se transforme en perfectionnisme ; derrière cette tristesse de se voir si pauvre et pécheur, peut se cacher un orgueil déguisé en vertu ; quelle est ma réaction lorsque je rate, que je m’enfonce dans une ornière ? pour convertir l’amour-propre, je demande à Dieu qu’il me fasse connaître ce que je dois faire pour son service et pour me purifier.
– soigner la philautie dans notre relation au prochain par la charité désintéressée ; même si l’autre a tort, nous pouvons avoir des attentes d’amour non ajustées et perdre notre paix intérieure.
Pratiquer l’amour désintéressé : il ne s’agit pas de renoncer au bonheur mais à ces petits plaisirs recherchés uniquement pour soi et exigés par un amour plus ou moins captif ; il nous faut passer du captif à l’oblatif ; quand je perds la joie ou la paix dans telle relation interpersonnelle, n’y a-t-il pas un peu d’amour intéressé ? quand on ne répond pas à mes attentes, je boude intérieurement, je me ferme dans une colère intérieure ; notre sérénité est dépendante de la qualité de notre don.
– cultiver l’égalité d’humeur : cultiver la bonne humeur nous décentre de nous-mêmes c’est une haute expression de la charité, c’est une décision à prendre ; être de bonne humeur pour la gloire de Dieu ; Dieu est toujours de bonne humeur : « afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite » (Jean 15, 11) ; cultiver la bonne humeur pour mon bien ; nous avons été créés pour la joie et le malin essaie de nous l’enlever ; la joie me protège des compensations et de la tentation, elle double les énergies d’un âme et lui donne un élan irrésistible ; la joie naît de la paix du cœur et de la tranquillité de notre conscience.
Cultiver la bonne humeur pour la joie des autres ; la joie est par essence contagieuse et traduit quelque chose de l’âme ; l’être joyeux rayonne malgré lui.
- Sois le portier de ton cœur
C’est la lutte contre les mauvaises pensées ; les pensées mauvaises sont à la source des actes mauvais.
– la chasse aux « logismoi » :
les pensées mauvaises sont les filets de démons qui prennent l’âme dans leurs rets et l’empêchent de prendre le chemin du Christ ; les pensées toxiques recouvrent aussi tout ce qui nous traverse l’esprit, qui n’est pas directement péché, mais qui nous tient enfermés en nous-mêmes au point de parasiter notre vie intérieure (par exemple cultiver des pensées négatives, des accès de tristesse non repoussés, des inquiétudes irraisonnées pour le lendemain, ressasser des choses douloureuses, des projets ou tâches à accomplir qui nous obnubilent, des soucis obsédants, un conflit interpersonnel qui nous submerge…).
– pourquoi lutter contre les pensées toxiques ? elles nous éloignent de Dieu et sont souvent une planche d’appel vers le péché. Cela nous empoisonne la vie mais il est en notre pouvoir de les repousser, cela appartient à notre volonté.
Cela empêche Jésus de nous inspirer ; il convient de se décentrer de soi et de se centrer sur Dieu ; apprendre à lâcher prise de ses soucis, à pratiquer la garde du cœur ; Thérèse de Lisieux : « je demandais à Dieu de suppléer à mon impuissance, et je sentais qu’il m’exauçait… Quand j’ai fait de la peine involontairement je demande au bon Dieu de réparer cela et je ne me tourmente plus ». C’est un saut dans la foi.
Cela sert le travail du diable : tout ce qui relève des pensées qui traversent notre esprit est un grand champ de bataille contre les puissances du mal ; se laisser gagner par des pensées toxiques ne peut que nous intoxiquer ; servons nous de l’humiliation causée par nos péchés pour mieux faire mûrir de nombreux fruits de sanctification.
– couper court « humainement ». Il nous faut croire que la victoire est à notre portée, l’important, c’est le premier pas : en remettant au Père Éternel, avec la pauvreté d’un enfant, Il nous exauce à la dernière minute pour éprouver notre confiance ; demandons l’esprit de confiance et de force.
– les exercices corporels : la vie intérieure intègre le corps, l’âme et l’esprit ; (cf. la méthode Vittoz pour décrocher des pensées mentales).
– couper court spirituellement
Répéter le Nom de Jésus ; le nom est porteur de la personne et d’une mission divine.
Tenir debout dans l’angoisse ou la dépression ; la dépression en tant que telle ne purifie rien ; mais si la personne vit cette dépression abandonnée en Dieu, l’Esprit va se servir de cette faille pour guérir et refonder son être en profondeur ; il est important de dire à Dieu sa désespérance, avec patience et persévérance dans l’épreuve ; Thérèse d’Avila : « que rien ne te trouble, que rien ne t’épouvante, tout passe, Dieu ne change pas ; la patience obtient tout ; celui qui possède Dieu ne manque de rien ; Dieu seul suffit ».
- Ascèse en forme de délestage
Trop vite
Savoir détendre l’arc ; nous sommes devenus malades de ne pas savoir nous arrêter ; apprenons à nous reposer.
Hyper sollicitation du numérique ; nous ne sommes pas faits pour le « multitâches », et nous sommes souvent en « mode survie ».
Perte d’attention au réel, à ce que nous sommes.
Trop de bruit et trop de sollicitations : l’intériorité volée ; peur du silence, l’homme ne sait plus se confronter au silence de son propre être ; savoir entendre, savoir attendre, la précipitation bruyante n’existe pas en Dieu.
Trop d’émotionnel :
On est passé du « je pense donc je suis » à « je sens donc je suis » : l’émotion est réhabilitée, mais vire au culte de l’émotionnel, l’affectif, le ressenti, le feeling ; l’émotion contemplation est remplacée par l’émotion choc : « on s’éclate » !
L’authenticité est devenue la vérité : « si tu le sens, c’est que c’est vrai pour toi » ; un changement de paradigme qui torpille l’engagement durable : le mariage, la vie consacrée, les engagements politiques…
Réinjecter le volontaire dans l’émotionnel ; Bismarck disait à son épouse : « Madame, mettez vous bien dans la tête que je ne vous ai pas épousée parce que je vous aimais, mais pour vous aimer » ; l’élan du cœur ne suffit pas, la volonté doit devenir la colonne vertébrale de nos attachements.
Accepter la frustration.
Accepter les émotions négatives : Thérèse de Lisieux se culpabilisait d’avoir des sentiments de tristesse ; son confesseur lui répond : « Jésus a souffert avec tristesse… sans tristesse, est-ce que l’âme souffrirait ? » Thérèse comprend : « C’est la confiance, rien que la confiance qui doit nous conduire à l’amour ».
Trop d’images dégradantes :
le mécanisme implacable de l’addiction à la pornographie : elle provoque toujours plus d’hormones de plaisir, et si la personne ne coupe pas court, elle risque de devenir accro ; son métabolisme va réclamer de plus en plus d’excitation. Avec le stockage dans la mémoire des images, la volonté s’affaiblit de plus en plus. Pour s’en sortir, ouvrir son cœur ; la honte peut conduire à une forme de désespérance (celui qui désespère est son propre meurtrier) et choisir un parrain pour ne pas rester seul. Il faut un sevrage absolu et en cas de rechute se dire qu’il vaut mieux chute et rechute, plutôt que de renoncer au combat : Jésus combat en nous et avec nous
Trop de biens :
l’hyper consommation est devenue la nouvelle religion, à toutes les couches de la population. Des frustrations pour un semblant de liberté : excitation, plaisir, frustration… et on recommence ; l’avoir recherché pour lui-même ne procure pas le bonheur mais le plaisir, et nous consommons de plus en plus pour tenter de compenser le déplaisir, et plus nous sommes dans l’ignorance de Dieu. Nous sommes victimes et complices ; la mentalité consumériste génère un désamour de la vie, une perte profonde de la vraie joie, des violences liées à l’envie, et au final une lourde dépression sociétale.
Pour une sobriété heureuse ;
les sollicitations multiples ont un impact extrêmement néfaste sur notre vie intérieure, avec le pouvoir de tuer l’âme. Il nous faudra une surdose de courage pour pallier le déclin du courage. Soljenitsyne : « cela va requérir de nous un embrasement spirituel ».
- N’avance pas au combat seul
L’écoute de l’Esprit Saint
Discerner l’Esprit de Dieu et l’esprit du mal ; seul l’Esprit discerne l’Esprit : sans cesse plonger notre sagesse humaine dans la sagesse de Dieu. Saint Paul : « laissez vous mener par l’Esprit » (Gal 5,16) ; l’Esprit Saint a de la joie d’être en nous ; plus on vit en Dieu, moins on a envie de faire du mal ; la joie d’accomplir le bien prend le dessus et le mal devient moins attrayant.
Apprendre à obéir à l’Esprit : par l’écoute, par des petites choses au départ, c’est une expérience.
Oser être décalé ; nous sommes en décalage avec l’esprit du monde car l’Église dit des vérités qui ne font pas plaisir à entendre. « Une crise morale nécessite une parole d’autorité, au nom de Dieu » (Jean Paul II, Dans la splendeur de la vérité) ; la foi est vérité à croire et vérité à vivre.
Comment voir clair en temps de confusion ? il y a une confusion doctrinale actuellement ; on ne peut s’écarter de l’enseignement bimillénaire de l’Église, ni s’écarter du catéchisme de l’Église catholique.
La prudence, mère de sûreté ; éviter les situations qui vont à l’encontre des vertus morales et de la communion avec Dieu.
Confiance dans le père spirituel
Les dispositions intérieures du fils spirituel : l’ouverture du cœur avec simplicité et vérité ; l’obéissance pour libérer de l’orgueil et de la volonté de puissance et pour purifier les intentions et dilater la charité.
L’action thérapeutique du père spirituel : il guidera avec un dosage subtil de juste distance, de fermeté et de douceur.
Sous le manteau de Marie
Marie notre mère dans l’ordre de la grâce ; elle est notre mère dans le combat spirituel, elle est notre éducatrice dans l’ordre de la vertu, notre maman aux heures d’angoisse, notre mère dans la nuit de la foi ; elle nous conduit à travers les ténèbres.
En compagnie des anges
La mission de l’ange gardien est de nous rapprocher de Dieu, de nous guider et de nous éviter les pièges de l’ennemi ; il est aussi disposé à agir dans les âmes des personnes que nous sommes amenés à rencontrer.
Pour lire la première partie, cliquez ICI
Soyez le premier à commenter