Humour : la traversée de la Mer Rouge

Un soir, un théologien relativiste se promène. Passant près d’une chapelle, il entend de puissantes louanges. Intrigué, il entre. Il voit un groupe de prière louant le Seigneur avec des chants de victoire. « Ah, ces charismatiques, pourquoi chantent-ils ainsi, aussi joyeusement ?»

Il s’avance, et fort de ses titres et diplômes, se permet d’interroger l’assemblée sur le motif de ces louanges.

Le berger lui répond : « Nous chantons notre Dieu, car il a permis à son peuple de traverser la mer Rouge, avec Moïse. Les flots de la mer se divisèrent et se dressèrent immobiles d’un côté et d’autre. Et Dieu permit au peuple de passer ! Il est un Dieu de victoire !»

« Mais, non … » répondit le théologien, je vais vous expliquer ! « Lors d’une récente étude, l’ingénieur Carl Drews a créé une reconstitution informatique de ce qui aurait pu se dérouler lors de la séparation de la Mer Rouge en deux par Moïse, et aurait démontré que le phénomène, non surnaturel, était en effet un fait scientifique, plus connu sous le nom Wind Setdown. Ainsi, et sous certaines conditions, il est possible que des vents forts propulsent l’eau de mers très peu profondes dans les airs, créant ainsi un rideau d’eau. Cet étrange phénomène, bien plus que réel, s’est récemment produit dans le lac Érié en Amérique du Nord, ainsi que dans le delta du Nil. Donc, tout cela n’a rien de surnaturel, d’autant plus qu’à cet endroit là, l’eau était vraiment peu profonde !»

Fier de son effet, il s’en va. A peine sorti, il entend de nouveau, plus fortes encore, des louanges d’une rare intensité ! Et toujours des chants et louange au Dieu de Victoire !

Il revient dans la chapelle et hurle : « Mais, enfin, vous n’avez pas compris mes explications ??? »

« Si, justement mon Père ! » répond le berger. « Justement quoi ? »

« Nous chantons et louons de plus belle, car notre Dieu a remporté une éclatante victoire. Il a jeté à la mer chevaux et cavaliers, et a réussi à noyer l’armée du Pharaon et ses 600 chars, dans une eau si peu profonde !» 

(Histoire revisitée par François Lebon)

 

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*