Une Fraternité Pentecôte d’âge en âge.
(Par Pierre Chieux, ancien berger national de Fraternité Pentecôte.)
Le confinement nous a donné le temps de relire nos divers engagements ou activités et de distinguer entre le futile et le vital. Les services que nous rendent les moyens de communication nous font aussi toucher du doigt l’importance des contacts en chair et en os.
En ce temps de préparation à Pentecôte, il est bon de faire mémoire de tous ceux qui par leur vie ont marqué notre vie en Christ. Car notre vie est tissée de rencontres, de paroles, de regards qui nous ont appelés à l’essentiel qui ne meurt jamais.
Fraternité Pentecôte n’existe que par les personnes qui y ont consacré du temps car elles ont été saisies par le Seigneur et se sont laissées conduire au service de leurs frères. Il en est de même en tous nos groupes de prière. Pensons à ceux qui les ont fondés, à ceux qui les ont marqués, à ceux qui sont partis rejoindre le Père et intercèdent pour nous.
Je voudrais ici rendre un hommage particulier à Bernard de Fornel décédé pendant le confinement et qui fut berger de la Fraternité nationale de 1996 à 2000. Dès 1979, Bernard et son épouse Marie France furent membres de l’équipe nationale de responsables qui rencontrait régulièrement les évêques accompagnant le Renouveau.
Ces premières générations de responsables, avaient déjà affronté tous les combats qui sont devenus les nôtres:
– Propager la grâce et le feu de Pentecôte dans l’Eglise. – Annoncer dans la force de l’Esprit la Bonne Nouvelle aux extrémités de la terre.
– Discerner ce qui vient de l’Esprit et ce qui vient de la chair ou du tentateur, retenir tout ce qui est bon.
– Exercer les charismes pour l’édification, la santé et l’unification du corps du Christ.
– Devenir frères des plus souffrants et exclus, en se mettant à leur service.
– Ne jamais vouloir mettre la main sur l’Esprit, mais se laisser saisir et conduire par l’Esprit, là où nous ne voudrions pas aller…
Sans entrer dans le jeu des comparaisons entre générations, gardons en mémoire le souvenir de ceux qui nous ont fait rencontrer le Seigneur, car bien que pécheurs comme nous, ils se sont laissés saisir par le souffle de l’Esprit.
Et croyons que toute l’Eglise du ciel intercède pour qu’en cette Pentecôte 2020, nous nous laissions saisir, renouveler et envoyer par la Parole du Christ qui fait de chacun de nous des témoins uniques de sa puissance de pardon, de sanctification et d’unité afin que le monde croie.
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