ITINERAIRE D’UNE GUERISON

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Itinéraire d’une guérison

Dominique DIDELOT, diacre.

Membre du Pôle Guérison de la Fraternité Pentecôte.

 

 

En décembre 2021, Pierre, mon médecin traitant, me prescrit de faire une coloscopie. Je consulte Lucia, une gastroentérologue à l’hôpital Bel-air de Thionville en février 2022, qui me conseille d’effectuer également une gastroscopie (à la relecture, j’y vois la Main de Dieu).

Ces examens sont faits, le 3 mars 2022. Le 4 avril, le médecin gastroentérologue m’informe que la gastroscopie  révèle la présence d’une bactérie, nommée helicobacter pylori, et plus grave encore, un lymphome du Malt qui s’est développé sur la bactérie. Autrement dit, un cancer de l’estomac. Je prends un uppercut ! Un traitement lourd est prescrit. Lorsque je quitte le cabinet du médecin, celle-ci me tape sur l’épaule en me disant : « bon courage ». Je me mets en mode combat, et je dis au Seigneur : « si tu veux que je te serve encore, je t’en prie, fais le nécessaire. Cependant non pas ma volonté, mais la tienne. Si tu veux me rappeler à toi, je suis prêt. » Au passage, je me dis en moi-même : la mort est aussi une forme de guérison. Ne dit-on pas, face à la souffrance et la douleur d’êtres chers, qu’ils en sont délivrés quand ils meurent ?

 

Du 5 au 13 avril,  je subis le traitement. Contre toute attente,  je le supporte plutôt bien. À noter que ces dates correspondent à la Semaine Sainte. À la Vigile Pascale, j’ai la joie et le bonheur de baptiser quatre adultes. Durant cette Grande Semaine, je n’ai pas cessé de prier afin d’être en état pour pouvoir les baptiser. C’était loin d’être gagné, mais le Seigneur l’a permis. Ces adultes m’ont boosté ! Merci mon Dieu !

Retour en arrière par rapport aux dates : le 2 avril à Nancy, veille de la consultation actant le cancer de l’estomac, je participais à une rencontre avec les frères et sœurs de la Fraternité Pentecôte Régionale (Lorraine – Franche-Comté) et les Services « Jésus Guérit » (Moselle). Pressentant un problème majeur de santé, avec la consultation du lendemain, j’ai demandé à bénéficier d’une prière pour la guérison. Acte de Foi et d’humilité s’il en est.

Au demeurant, exerçant un ministère de guérison depuis une dizaine d’années avec une équipe « Jésus Guérit », c’était mon tour. Sinon, je n’étais pas crédible. Cette prière a été sans nul doute déterminante dans le processus de guérison. Je vous livre ce qui a été reçu par les frères et sœurs au cours de cette prière : Paroles : Job 12, 9-13 – Psaume 116, 1-7 – « Va dans la confiance, mon enfant bien aimé, ne crains pas, je suis avec toi – Le Seigneur fait descendre sur toi tout Son Amour – Réaffirme ta foi, celle de ton baptême, ta profession de foi dans le Père, le Fils et le Saint Esprit. » Image de deux pieds, un dans la boue, un dans l’eau : il faut choisir. Interprétation de l’image : le pied boueux est en train d’être nettoyé. S’abandonner – Le Seigneur plonge Dominique dans son fleuve d’amour. Il te couvre dans son ombre de Son Esprit Saint. Nous prions pour les médecins, pour Jeannine : Allez dans ma paix, restez dans Ma joie. Le couple est sous une arche d’alliance, sous protection. Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu. »

Cette prière a été pour moi un ancrage constant et ma planche de Salut !

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En mai, je suis convoqué pour effectuer une endoscopie digestive. Cet examen est reporté en juin, car je suis positif Covid. Quelques jours auparavant, je me suis rendu avec une néophyte que j’accompagne (baptisée à Pâques) à la chapelle de la Médaille Miraculeuse, et ensuite à la prière pour la guérison en l’église Notre-Dame-des-Champs à Paris. Il n’est pas improbable que j’aie contracté le Covid en ces lieux ! Un comble !

L’endoscopie sans anesthésie est effectuée début juin. Ce fut une partie de plaisir, doux euphémisme… Je ne le souhaite à personne,  je l’ai vécu comme une agression. C’est un mauvais souvenir. Les résultats me sont communiqués par la gastroentérologue fin juin. Ils révèlent un aspect positif, avec l’élimination totale de la bactérie, et un aspect négatif : la persistance de la tumeur cancéreuse.

J’ai la ferme conviction que le Seigneur a commencé à guérir, me renvoyant à l’image reçue d’un pied boueux, l’autre dans l’eau, et son interprétation : « le pied boueux est en train d’être nettoyé ». Lorsque le Seigneur guérit, il guérit jusqu’au bout. Cela renforce mon combat. Le médecin m’indique qu’elle va demander une consultation auprès d’un hématologue, me préparant selon elle à subir des traitements lourds. Elle me conseille de faire à nouveau une endoscopie dans quelques mois.

Fin juillet, je passe un scanner qui ne révèle rien d’alarmant par ailleurs. Mes bilans sanguins sont bons. La consultation auprès de l’hématologue est prévue début octobre. L’hôpital public est malade quand on voit les délais pour obtenir un rendez-vous. L’ancien aumônier d’hôpital que je suis comprend bien mieux ce que c’est d’être un patient. Le manque de soignants est alarmant. Je prie pour eux tous les jours.

Lors de la consultation avec l’hématologue, et au regard des différents examens et même de la persistance probable (selon son avis) du lymphome, il est convenu qu’il n’y a aucune urgence quant à entamer des traitements lourds. Elle confirme le fait de subir une seconde endoscopie digestive, en espérant qu’elle soit faite avant la fin de l’année.

Elle est réalisée fin novembre, toujours sans anesthésie. La gastroentérologue m’offre la possibilité d’un examen sous anesthésie à condition de le reporter en février 2023. Alors, je lui dit que je repars en mode combat. Cependant à nouveau quelle partie de plaisir ! Au fond de moi, je ressens que je suis guéri ! Comprenne qui pourra !

 

Le 20 janvier, je rencontre enfin l’hématologue, qui m’annonce que de façon improbable la tumeur a totalement disparu. Elle affirme que c’est incroyable que le traitement effectué en avril ait porté ses fruits. Je lui réponds : « La médecine a fait ce qu’elle devait faire, Jésus a fait sa part ». Elle m’adresse un grand sourire. Isabelle de son prénom est au demeurant une femme lumineuse. Je la revois en juin prochain. Ma guérison est actée, ce qui n’exclut pas un suivi. Il me semble bon de rappeler que les médecins sont voulus par Dieu et qu’il est préférable de ne pas arrêter les traitements qu’ils prescrivent sans leur avis !

Il me reste à rendre grâce à Dieu, à remercier mon épouse Jeannine, et vous, chers frères, sœurs, amis qui avez prié pour moi. Rien n’est impossible à Dieu et avec Lui tout est possible.

Pour terminer, je vous partage ma prière : « C’est vrai Seigneur, je suis venu comme témoin (tel Jean-Baptiste) pour rendre témoignage à la Lumière que tu es. Je ne suis pas la lumière, mais je suis là pour te rendre témoignage… Je te dis merci et je te supplie encore. Ne permets pas que l’arrogance me détruise, mais rends-moi fort devant Toi : tous ont tellement besoin de ta présence ! »

Je garde en moi cette affirmation de Marie Healy reçue au cours d’un rassemblement national de la Fraternité Pentecôte à Notre-Dame du Laus : « La guérison est l’outil ordinaire de l’évangélisation. »  Jésus est Vivant et il guérit. Tout est possible pour celui qui croit (Cf. Marc 9, 23) ! Alléluia !

            Je vous exhorte à témoigner des merveilles que le Seigneur a faites dans vos vies avec le discernement des frères et sœurs (incontournable).  À oser demander la prière pour la guérison. N’oublions pas que l’on reconnaît l’arbre à ses fruits. Gloire à Dieu !

Témoignage écrit le 23 janvier 2023 à la demande des frères et sœurs de la Fraternité Pentecôte.

 

 

1 Commentaire

  1. Beau témoignage, crédible et sincère. Il en a bavé Dominique, ce ne peut pas être un mystificateur. C’est un témoin. C’est maintenant qu’il va porter du fruit.

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